La réédition du livre d'Adolf Hitler crée la polémique en Europe. Le livre ne peut alors pas être exposé en vitrine et il doit être vendu accompagné d'un avertissement de huit pages soulignant que cette œuvre « peut encore, malgré l'inanité de ses théories, contribuer à une renaissance de la haine raciale ou à l'exaspération de la xénophobie». Les choses ne se déroulent pas de la même façon dans les pays musulmans en Egypte, en Syrie ou encore au Kurdistan irakien, où ces précautions ne sont pas prises et où Mein Kampf est en bonne place, non seulement aux devantures des librairies, mais dans la rue, chez les marchands de journaux. L'auteur de Mein Kampf ‘'Antoine Vitkine'' raconte qu'en quelques semaines la réédition de l'œuvre du Führer, en 2005, s'est vendue à 80 000 exemplaires en Turquie. Alors qu'en France il ne s'en écoule guère plus de 2 000 à 3 000 par an.
À noter que la réédition de ‘'Mein Kampf'' a été interdite en Allemagne depuis la seconde guerre mondiale mais il était toutefois possible de se procurer ‘'l'ouvrage'' en France en édition intégrale.