Imane Zekhnini, architecte et gérante de la Société «Zekhnini Architecture Group» basée à Fès, également fille de Mohammed Zekhnini, un des bailleurs de fonds du parti du développement et de la justice à Fès, ne cesse de susciter la polémique dans le milieu des architectes de la ville, en raison du favoritisme dont elle bénéficie de la part de Driss Azami El Idrissi, président pjdiste du Conseil de la ville de Fès. Profitant de son lien de parenté avec Driss Azami El Idrissi, puisqu'elle est mariée au frère de ce dernier, Abdelhay Azami El Idrissi, agent d'autorité bénéficiant actuellement d'une mise en disponibilité et exerçant comme commerçant d'ameublement et promoteur immobilier, mais aussi de l'appui de son père, Mohammed Zekhnini, homme d'affaires et président du bureau de l'Association des promoteurs immobiliers à Fès, qui lui balise le terrain des transactions, Imane Zekhnini a promptement conquis le monde de l'entrepreneuriat en bénéficiant de plusieurs marchés à Fès. Imposée par Driss Azami El Idrissi à la société française «Alstom Cabliance» devant monter incessamment un projet de câblage sur 3,5 hectares du foncier de l'ex-société COTEF à Fès, Imane Zekhnini s'est adjugée l'exécution des travaux d'architecture de cette firme avec laquelle le Conseil de la ville a conclu une convention. Cette transaction permettra à Imane Zekhnini de débloquer à son propre profit la somme de 1.980.000 dhs, en guise de prime de démarrage, comme cité dans le contrat entre la société « Alstom cabliance » et celle d'Imane Zekhnini, dont barlamane.com/fr détient une copie. Le délit d'initié ne s'arrête pas là, puisqu'Imane Zekhnini a été favorisée parmi d'autres bureaux d'études ayant postulé dans l'appel d'offre dédié à l'établissement des études architecturales du projet de réaménagement du Boulevard Mohamed V à Fès. Ce projet de réaménagement concerne notamment la réfection de la voirie, le renforcement de l'éclairage public et des espaces verts. Il est financé par la Wilaya de la région Fès-Meknès, le groupe immobilier Al Omrane et le Conseil de la ville avec une enveloppe à hauteur de 50 millions de dhs. Pire, dans le souci de garantir une fluidité dans le traitement de leurs dossiers de projets immobiliers au niveau de l'agence urbaine de Fès, certains promoteurs immobiliers, conscients de la relation d'amitié solide entre Mohamed Zekhnini et Hassan Hedda, directeur de ladite agence, et sympathisant du PJD, recourent aux services d'Imane Zekhnini en tant qu'architecte de prédilection pour leurs projets. Ce favoritisme commence à agacer, légitimement, d'autres architectes de la même ville, qui font face à de grandes difficultés à trouver des marchés et à traiter leurs dossiers alors qu'Imane Zekhnini agit en maître des lieux : n'est-ce pas son beau-frère, Driss Azami El Idrissi qui ouvre la voie impunément au clientélisme ?