La Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) connaissait de lourdes difficultés financières et des dysfonctionnements qui affectaient ses activités. La gestion de la Mutuelle générale du personnel de l'administration publique (MGPAP) a été confiée, depuis le 7 octobre, à quatre administrateurs provisoires, suite aux cas d'irrégularité grave constatés dans le fonctionnement de cet organisme, avait annoncé le ministère de l'Emploi et de l'insertion professionnelle. La dissolution de la MGPAP survient après que l'organisme eut été épinglée par un audit de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (Acaps). La décision de dissoudre cette organisation, jusqu'alors supposée examiner le projet du plan stratégique 2020-2021, ainsi que le plan d'action portant sur la même période, a été prise conformément à un arrêté conjoint du ministre de l'Emploi et du ministre de l'Economie et des finances, publié le 4 octobre, ainsi qu'au Dahir n° 1-57-187 portant statut de la mutualité. Dans la foulée, la MGPAP a été confiée à quatre administrateurs provisoires en attendant la tenue de nouvelles élections dans un délai de trois mois. Ils veilleront au fonctionnement de la Mutuelle jusqu'à l'installation de nouvelles structures, tout en garantissant la la continuité des prestations fournies aux adhérents et à leurs ayants-droit. La communication conjointe des deux ministères a indiqué que les membres du conseil d'administration n'ont pas le droit d'exercer au nom de la Mutuelle précitée, à partir du lundi 7 octobre, affirmant que la MGPAP "n'assume aucune responsabilité en cas de collaboration directe ou indirecte avec ces derniers".