Le Pr Ahmed Belhous a été suspendu temporairement mi-juin, après avoir publiquement soutenu le mouvement de grève des étudiants. Le département de Saaïd Amzazi vient d'annuler cette décision, qui était largement contestée. Les étudiants en médecine obtiennent satisfaction. Le Pr Ahmed Belhous, un de leurs soutiens majeurs de leur mouvement contre les conditions d'accès au concours de spécialisation vient de retrouver son poste après une suspension de trois mois et demi pour «manquement à ses obligations professionnelles.» La suspension de fonctions de cet enseignant, une mesure conservatoire décidée par le ministère de l'Education nationale, a été prise par dans la foulée d'un boycott d'envergure des secondes sessions d'examens du second semestre, été observé par «la totalité des étudiants marocains» en médecine dans les neuf facultés de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire, amorcé par la Commission nationale des étudiants en médecine. Seuls des étudiants étrangers avaient passé leurs examens de fin d'année Les étudiants en médecine, qui protestaient depuis mi-mars contre l'ouverture des concours de spécialisation aux étudiants provenant des facultés privées, ont arraché dans la douleur un accord avec le gouvernement qui répond à la majorité de leurs revendications. Les médecins du service public mettent sans cesse an cause leurs conditions de travail, avec des départs en cascade. Le gouvernement marocain a lancé un «Plan santé 2025» pour réformer le secteur en ampleur.