Le tribunal de première instance de Rabat a rejeté la demande de liberté provisoire de la journaliste Hajar Raissouni. La justice estime que les charges pesant contre la jeune femme sont « très graves » et que son éventuelle libération n'est pas garantie. Le tribunal de première instance de Rabat a rejeté, ce 19 septembre, la demande de libération provisoire faite par les avocats de Hajar Raissouni, la journaliste poursuivie avec son compagnon pour "avortement illégal" et "relations sexuelles hors mariage" avec son fiancé soudanais. Le tribunal a estimé que des charges « très graves » pèsent sur la jeune femme, ainsi, il n'y aucune garantie concernant son éventuelle libération. La prochaine audience du procès de la journaliste est prévue pour le 23 septembre. Pour les délits dont elle est accusée, Hajar Raissouni encourt jusqu'à deux ans de prison de ferme en cas de condamnation. La société civile a appelé à un sit-in, lundi 23 septembre devant le tribunal de Rabat, en guise de protestation.