Les travaux du colloque international sur "La palette marocaine d'Eugène Delacroix de 1832 à 1863", organisé du 11 au 13 septembre à Rabat par l'Académie du Royaume du Maroc, ont pris fin vendredi, par l'annonce du spectacle "Mashahide", qui retrace en son et lumière l'histoire de la capitale et qui sera projeté à 21h et 23h sur le mur des Oudayas sur la rive Bouregreg-Rabat. S'exprimant lors de la cérémonie de clôture des travaux du colloque international sur "La palette marocaine d'Eugène Delacroix de 1832 à 1863", la professeur en philosophie de l'art à l'université Mohammed V, Laila Belhaj, a indiqué que l'Académie du Royaume, initiatrice de cette manifestation, mêle l'art, la technique et la science, mais aussi la notion d'action civique et de dialogue visuel. S'agissant du spectacle "Mashahide", Belhaj a noté ce spectacle est un voyage féérique dans la mémoire de Rabat, de sa naissance à nos jours, qui s'attarde sur les événements et les personnages incontournables et relie le passé au présent. Pour les organisateurs, Rabat est la ville lumière du Royaume, qui contribue à transformer le paysage nocturne de la ville en un "théâtre urbain" permanent. Participant à ce colloque, seize étudiantes de l'Institut national des beaux arts de la ville de Tétouan ont présenté au public les techniques utilisées dans la production du contenu, notamment les animations, les illustrations, les vidéos et les photos. Elles ont fait savoir s'être servi de la musique du pianiste virtuose Frédéric Chopin pour accompagner les effets spéciaux, et les images projetés sur les façades de Bab L'Oudaya. Pour sa part, le conservateur général au Musée du Louvre, Dominique de Font-Reaulx, a souligné que ce colloque international représente l'ouverture d'un projet unissant la Fondation nationale des musées du Royaume du Maroc, le Musée Mohammed VI, le Musée Delacroix et le Musée du Louvre, qui préparent une exposition pour le printemps 2020, portée sur le voyage d'Eugénie Delacroix au Maroc. Elle a également indiqué que ce colloque a "mis en avant la rencontre du Maroc et de Delacroix ainsi que la façon dont ses œuvres ont été créées à partir du Maroc et leur irrigation avec les œuvres d'autres artistes, dont Benjamin Constant". Une exposition des carnets de croquis réalisés par les élèves des beaux-arts, présents tout au long de l'événement, a été faite aux différents intervenants afin d'immortaliser le colloque.