Le fisc marocain vient de sommer l'historien Maati Mounjib de s'acquitter de la somme de 1.267.111,36 à tire d'impôts qu'il doit à l'administration des impôts, et ce dans un délai d'un mois s'il veut éviter une majoration, a appris vendredi barlamane.com. Cette injonction intervient à la suite d'une opération de contrôle fiscal au titre de la période 2011-2014, à laquelle a été assujetti M. Mounjib, poursuivi pour irrégularités financières dans la gestion de son bureau d'études «Centre Ibn Rochd d'Etudes et de Communication». Selon un document dont barlamane.com a pris connaissance, cette opération de contrôle a fait ressortir un impôt à payer de l'ordre de 1.267.111,36 dhs, dont 468.999,97 dhs de majorations, reparti entre impôt sur les sociétés (IS) afférent au chiffre d'affaires (565.600,19 dhs), rappels de la TVA (498.122,67 dhs) et IS sur les produits d'actions (203.388,50 dhs). De même source on précise que le montant global de l'impôt issu de cette opération de redressement a été calculé sur fond d'une vérification sur pièces de la comptabilité tenue par Mounjib, ayant permis de déceler, notamment, un chiffre d'affaires non déclaré totalisant 371.138,80 dhs et des charges exagérées de 426.695,48 dhs. Le fisc a ainsi fait savoir à l'intéressé, qu'après réception de la première notification pour verser la somme exigible, il dispose d'un délai d'un mois pour faire parvenir à l'administration fiscale une lettre consignant le rejet total ou partiel des redressements notifiés, étayée par des arguments sur chaque point contesté. En cas de non-paiement de la somme due dans les délais impartis, Mounjib sera soumis à une majoration de 0,5% du montant principal de l'impôt (798.111,39 des) pour chaque mois de retard. A signaler que le « Centre Ibn Rochd d'Etudes et de Communication » dont le siège social se trouve à Rabat, est une société à responsabilité limitée (SARL) au capital de 10.000 dh, créée en août 2009 et détenue par Maati Mounjib et sa sœur Fatima Mounjib.