Alors que le Japon refuse catégoriquement de l'inviter à la 7ème édition du TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique), le Polisario s'incruste au forum en justifiant sa présence par une ancienne décision de l'Union Africaine qui appelle à la participation de "tous les membres de l'organisation" aux réunions de l'UA. Une décision qui est d'ailleurs en cours de révision au sein des instances de l'Union et qui devrait disparaître à brève échéance. Alors que la Rasd n'a pas été conviée à la 7ème édition du TICAD (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique), elle s'incruste au forum en justifiant sa présence par une ancienne décision de l'Union Africaine, rapporte la MAP. En attendant, la majorité des pays africains, qui ne reconnaît d'ailleurs pas le Polisario et souhaite encore moins sa présence, ont choisi de la tolérer, tout en l'ignorant. Le Japon, lui, n'a pas attendu, Tokyo a mis un point d'honneur à ne pas se laisser manipuler par le polisario. Et ses positions ont été aussi fortes que claires. En octobre 2018, et voyant bien que l'hôte japonais n'en veut pas, le polisario affirmait de manière éhontée qu'il n'aurait aucun scrupule à venir sans invitation. Et, il est venu. Le Japon a refusé de lui adresser une invitation, mais le polisario s'est incrusté dans les bagages de l'UA. Alors que le Japon a refusé d'admettre les "passeports Rasd", les membres du Polisario sont venus au Japon avec des passeports algériens. Le Japon les a exclus de toutes les activités officielles qu'il a organisées, mais ils sont restés. En effet, le Japon les a déclarés indésirables à la réception de thé offerte par l'Empereur. Les représentants du "polisario" sont les seuls à être restés dans leur chambre. S'il fallait une preuve, une autre, que le polisario ne représente en rien la fière population du Sahara marocain, c'est bien celle-là. La preuve ultime. Comment représenter une population connue pour son sens de l'honneur et de la dignité, en faisant preuve d'autant d'infamie ! Plus que cela, le fantasmagorique ministre de la non moins fantomatique "république" tweete sa photo à la réunion de Yokohama même si le Japon a affirmé qu'il ne reconnaîtra pas un "Etat" Rasd au Sahara marocain. Cette déclaration du Japon ne s'est pas contentée de couper court à toutes les manipulations du polisario, mais elle a aussi loué, dans des termes forts, toute l'importance du Maroc dans la région, la richesse de la coopération avec le Royaume et son rôle de premier ordre à l'échelle de la TICAD et du continent africain. D'ailleurs, aujourd'hui, le ministre nippon des Affaires étrangères a, au début des travaux du Sommet, rappelé qu'en "ce qui concerne la question de la participation à la TICAD, y compris à la réunion au Sommet, j'ai clairement affirmé la position de mon gouvernement hier". Le Chef de la diplomatie du "pays du soleil levant", M. Taro Kono, a tenu à préciser la position officielle de son pays, lors de son allocution introductive, témoin de l'importance qu'accorde le Japon à la légitimité de ses partenaires. Cette position est – sans surprise – celle d'une non-reconnaissance solennelle et absolue de la "Rasd". "Je voudrais réaffirmer que la présence dans la TICAD VII de toute entité que le Japon ne reconnaît pas comme Etat n'affecte en rien la position du pays par rapport au statut de cette entité", a-t-il réitéré. Alors qu'il glanait des miettes d'intérêt et un semblant de reconnaissance, le polisario se retrouve, par sa seule entrée par effraction à Yokohama, à confirmer par ses propres soins qu'aucune des grandes puissances de ce monde ne le reconnait. En déclarant avec force sa position aujourd'hui, le Japon rejoint les Etats-Unis, l'Union Européenne et plusieurs de ses Etats membres. D'ailleurs, les pays africains voient et sentent, plus que tous les autres, que les manipulations sournoises et anachroniques du Polisario, coûtent cher aux efforts de développement, de stabilisation et d'intégration en Afrique, des efforts où le Maroc est un acteur clé. Cette présence est témoin d'un entêtement désespéré du "polisario". Au mieux, elle justifierait un voyage touristique des affabulateurs polisariens, au pire, elle les confronte à la réalité de leur non-existence aux yeux de tous. Essuyant les des défaites successives, à tous les niveaux, à tous les égards, et surtout, partout, le "polisario", pitoyable, se donne en pitre spectacle. S'il fallait le rappeler, le gouvernement japonais, autant que les co-organisateurs de la TICAD, les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, et la Banque mondiale, se tenant du côté de la légalité, ne reconnaissent pas, cette entité, ne lui octroient aucune légitimité, aucune légalité… Si le ridicule tuait, le polisario serait, aujourd'hui, en état de décomposition avancée ! En fait, il l'est déjà !.