«Le Japon ne reconnaît pas ce groupe comme Etat» La présence de la pseudo « rasd » à une réunion ministérielle préparatoire à la Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (TICAD VII), « ne signifie en aucun cas, que le Japon reconnaît, implicitement ou explicitement », ce groupe comme un Etat, a souligné, samedi à Tokyo, le ministre japonais des Affaires étrangères, M. Taro Kono. « Je voudrais annoncer que même si un groupe qui prétend être un Etat, que le Japon ne reconnaît pas, soit présent dans cette salle, cela ne signifie en aucun cas que le Japon le reconnaît, implicitement ou explicitement, comme étant un Etat », a tenu à préciser le Chef de la diplomatie japonaise lors de cette réunion. Il a, en outre, affirmé qu'il n'est pas permis de mettre des noms et des drapeaux autres que ceux de l'Union africaine, en tant que co-organisatrice, et du Japon, dans la salle plénière, relevant que toute personne qui « perturbe cet ordre » sera priée de quitter les lieux. Rappelons que la délégation marocaine, qui participait à cette réunion, s'était retirée de la salle de réunion pour protester contre la présence des mercenaires du «Polisario», a indiqué une source autorisée. En effet, à l'occasion de cette réunion ministérielle préparatoire de ce Sommet, prévu du 5 au 7 octobre, des membres du « Polisario » ont pénétré au Japon en utilisant des passeports algériens et se sont fait accréditer avec des badges de la Commission de l'Union Africaine (CUA), a affirmé cette source. Le ministre japonais des Affaires étrangères ayant fait le constat d'une telle effraction, et sans vouloir perturber le bon déroulement des travaux, a fait une déclaration solennelle réaffirmant la position inchangée du Japon en annonçant que «même si une entité, qui se déclare comme un +pays+ que le Japon ne reconnaît pas, est assise dans cette salle, cela ne signifie pas que le Japon la reconnaît, d'une quelconque façon implicite ou explicite, en tant qu'Etat». Ainsi, malgré toutes les manœuvres entreprises par les séparatistes et leurs «tuteurs», le Japon a maintenu une position ferme et s'est opposé à toute participation d'une entité qu'il ne reconnaît pas et ce, conformément à la légalité internationale et par respect au format de la TICAD qui a toujours prévalu depuis 1993, note la même source ajoutant qu'auparavant, la réunion préparatoire des hauts fonctionnaires, programmée vendredi 5 octobre 2018, a été reportée à plusieurs reprises puis écourtée, en raison du refus du pays hôte de permettre la présence de la pseudo «rasd». La délégation marocaine, ayant constaté la présence du « Polisario » lors de la réunion ministérielle, a marqué sa désolation face à cette situation et a décidé en conséquence de se retirer de la salle en signe de protestation, souligne la source autorisée.