Lors de la réunion ministérielle de préparation du 7ème Sommet de la Conférence Internationale de Tokyo pour le Développement en Afrique (TICAD) prévue du 5 au 7 octobre, des membres du Polisario ont pénétré au Japon en utilisant, comme d'habitude, des passeports algériens et se sont faits accrédités avec des badges de la Commission de l'Union Africaine (CUA). Le Ministre des Affaires Etrangères japonais ayant fait le constat d'une telle effraction, et sans vouloir perturber le bon déroulement des travaux, a fait une déclaration solennelle réaffirmant la position inchangée du Japon en annonçant que : « Même si une entité, qui se déclare comme un « pays » que le Japon ne reconnaît pas, est assise dans cette salle, cela ne signifie pas que le Japon la reconnaît, d'une quelconque façon implicite ou explicite, en tant qu'Etat ». En effet, malgré toutes les manœuvres entreprises par les séparatistes et leurs « tuteurs », le Japon a maintenu une position ferme et s'est opposé à toute participation d'un pays qu'il ne reconnaît pas et ce, conformément à la légalité internationale et par respect au format de la TICAD qui a toujours prévalu depuis 1993. Auparavant, la réunion préparatoire des Hauts Fonctionnaires, programmée vendredi 5 octobre 2018, a été reportée à plusieurs reprises puis écourtée, en raison du refus du pays hôte de permettre la présence de la pseudo « Rasd ». La délégation marocaine, ayant constaté la présence du Polisario, officieuse soit-elle, lors de la réunion ministérielle, a marqué sa désolation face à cette situation et a décidé en conséquence de se retirer de la salle en signe de protestation.