Les cinq syndicats d'enseignements les plus représentatifs (FNE, UMT, FDT, UGTM, CDT) ont décidé d'appeler le ministre de l'Education nationale à une réunion en urgence, après que des enseignants manifestants aient essayé de rentrer de force dans le ministère, au début de semaine dernière. La manifestation, causée par la suppression de la promotion par l'ancienneté, a violemment tourné. Les enseignants manifestants ont essayé de forcer le bâtiment du ministère, au même moment où Amzazi recevait une délégation britannique de haut niveau. En effet, il s'agit d'une des revendications qui irritent le plus les enseignants. Le dossier avait été exposé au ministère de tutelle le 25 février dernier, mais il n'a toujours pas reçu de réponse bien que ledit ministère ait promis de trouver une solution. La cadence des manifestations a sensiblement augmenté en l'absence de réponse à cette revendication. La semaine dernière, les manifestants avaient également tenté de forcer l'entrée du ministère de l'Emploi. C'est ainsi que la Coordination des cinq syndicats a lancé un appel au ministre de l'Education nationale, afin de trouver une solution juste et équitable rapidement à cette situation qui ne fait qu'empirer. Les syndicats demandent de ne pas supprimer « le droit légitime à la promotion par ancienneté » des enseignants ainsi que le droit de changer de cadre avec révisions administrative et financière rétroactives.