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Elections US 2020 : Trump surpris par le nombre de démocrates à la primaire
Publié dans Barlamane le 01 - 06 - 2019

C'est déjà la course à la présidence qui se tiendra le 3 novembre 2020. Si le président Donald Trump a annoncé dès son élection qu'il serait candidat à un second mandat, ses adversaires sont très nombreux. Voici les candidats déclarés.
Le président américain a annoncé aujourd'hui, sur Twitter comme à l'accoutumée, qu'il lancera sa campagne le 18 juin, à Orlando, en Floride, puisqu'il sera de nouveau candidat à l'élection présidentielle de 2020.
Face à lui, il y aura d'abord John Biden, 76 ans. L'ex vice-président de Barack Obama a officialisé sa candidature, pour la troisième fois, à l'investiture du Parti démocrate expliquant sur twitter, ses motivations : «les valeurs fondamentales de cette nation, notre rang dans le monde, notre démocratie même, tout ce qui a fait l'Amérique, est en jeu. C'est la raison pour laquelle j'annonce ma candidature à la présidence des Etats-Unis».
Ensuite, Bernie Sanders, qui avait disputé l'investiture démocrate à Hillary Clinton en 2016, a annoncé le 19 février qu'il serait à nouveau candidat. Nombreux sont ceux qui estiment qu'il aurait pu battre Donald Trump s'il avait été le candidat démocrate à l'époque. A 77 ans, il défend une «démocratie socialiste», et prône entre autres la mise en place d'une couverture de santé universelle, d'une université publique gratuite.
Puis, Elisabeth Warren, 69 ans, qui est une figure de référence du parti démocrate depuis le départ d'Hillary Clinton. Ex professeur de droit et sénatrice du Massachusetts en 2013, faisant d'elle la première femme à occuper cette fonction dans cet Etat. Son programme est proche de celui de Bernie Sanders. Elle plaide notamment pour le contrôle des banques et de Wall Street, un système de santé universel, un salaire minimum plus élevé et la défense du climat.
Le progressiste Beto O'Rourke, 46 ans, a annoncé le 13 mars à une télévision locale de son Etat du Texas qu'il était candidat. Une annonce attendue pour celui qui doit être considéré comme l'un des plus sérieux prétendants à l'investiture démocrate. Charismatique, il est comparé à Barack Obama et est la coqueluche des media.
Cory Booker est lui aussi comparé à Barack Obama, et a annoncé sa candidature à l'investiture démocrate le 1er février 2019. Maire de Newark de 2006 à 2013, puis sénateur du New Jersey, âgé de 49 ans, il est considéré comme l'une des étoiles montantes du parti démocrate. Ses deux points faibles : sa proximité avec de nombreux grands patrons et le fait qu'il soit célibataire. La dernière élection d'un président américain sans épouse remonte à 1884.
Kisten Gillibrand, elle, a annoncé sa candidature à l'investiture démocrate le 15 janvier 2019. Née en 1966, elle a suivi une formation de juriste avant de travailler comme avocate pour Philip Morris. Elle est particulièrement engagée en faveur de la cause féministe.
La sénatrice démocrate Kamala Harris a annoncé sa candidature le 21 janvier 2019 sa campagne pour 2020. Née d'un père Jamaïcain et d'une mère Indienne, elle avait choisi symboliquement le «Martin Luther King Jr Day» pour se déclarer. Agée de 54 ans, elle a été procureure de San Francisco de 2003 à 2016 et élue au Sénat en 2016, elle se présente comme la candidate de la justice, de la décence et de l'égalité. Elle s'était distinguée lors des auditions des membres de l'administration Trump. Ses échanges avec le candidat à la Cour suprême Brett Kavanaugh était devenus viraux.
Julian Castro, ancien membre de l'administration Obama âgé de 44 ans s'est lancé dans la course à l'investiture démocrate le 12 janvier 2019. Petit-fils d'une immigrée mexicaine, il rêve de devenir le premier hispanique à accéder à la Maison Blanche. L' histoire personnelle de cet ancien maire de San Antonio en fait un adversaire de taille de la politique anti-migrants de Donald Trump. Barack Obama l'avait intégré dans son équipe une fois élu, le nommant secrétaire au logement.
Premier candidat à se déclarer, dès juillet 2017, John Delaney, 55 ans, a quitté son siège de représentant du Maryland au Congrès pour se lancer dans la course.
La sénatrice du Minnesota, Amy Klobuchar, 58 ans, a déclaré sa candidature le 10 février 2019. Elle ne part pas favorite, mais joue sur une candidature «venue du coeur du pays» et sa proximité avec les électeurs. La lutte contre le changement climatique, la réforme de l'immigration sont ses thèmes de prédilection.
Agée de 37 ans, Tulsi gabbard s'est lancée dans la course à la présidence le 12 janvier 2019, devenant la deuxième femme à avoir annoncé officiellement son intention de briguer l'investiture démocrate pour la présidentielle 2020. Elle siège au Congrès, en tant qu'élue de Hawaii, depuis 2013.
John Hickenlooper, ancien gouverneur du Colorado, a, lui, annoncé le 4 mars 2019 sa candidature.
Pete Puttigieg , 37 ans, est le plus jeune des candidats déclarés, avec Tulsi Gabbard. Maire de la petite ville de South Bend depuis l'âge de 29 ans, Pete Puttigieg espère devenir le premier candidat investi ouvertement homosexuel. Ancien militaire, il avait notamment été déployé en Afghanistan et a été par la suite décoré pour ses services dans le contre-terrorisme.
A 44 ans, l'entrepreneur Andrew Yang propose dans son programme, un revenu universel de 1 000 dollars par mois pour tout Américain âgé de plus de 18 ans et met également en avant la menace que représentent selon lui les évolutions technologiques pour l'emploi.
Ecrivaine, auteure de livres de développement personnel à succès et activiste, Marianne Williamson apparaît comme une candidate bien atypique. Sa citation la plus célèbre, tirée de son livre «Un retour à l'Amour» (1992) est la suivante : « Notre plus grande peur n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur. Notre plus grande peur et que nous soyons puissants au-delà de toute mesure. C'est notre lumière, pas notre obscurité, qui nous effraie. » Grande amie d'Oprah Winfrey, soutenue par kim Kardashian et Laura Dern, entre autres, elle compte sur sa popularité auprès des Américains pour tenter de s'imposer.
Jay Inslee, gouverneur de l'Etat de Washington depuis 2012, s'est lancé dans la course le 1er mars dernier, avec pour objectif central de «vaincre le changement climatique», prenant totalement le contre-pied de Donald Trump, climatosceptique convaincu.
Elu de l'Ohio à la Chambre des Représentants, Tim Ryan, a annoncé le 4 avril qu'il briguerait l'investiture démocrate lors d'une interview sur la chaîne ABC. A 45 ans, il compte tacler le président Donald Trump sur l'une de ses promesses de campagne de 2016 : la sauvegarde des emplois dans la Rust Belt et le Midwest, poumons industriels des Etats-Unis. Il bénéficie du soutien des syndicats.
Invité sur le plateau de la très populaire émission «The Late Show» de Stephen Colbert, le parlementaire démocrate Eric Swalwell a annoncé le 8 avril sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020. Fils de policier, il s'est déclaré partisan d'une réforme de la réglementation sur la détention d'armes à feu et soutient également le principe d'un «Green New Deal», pour une économie américaine plus verte, et plus de garanties en matière de santé.
Candidat tardif à la primaire démocrate , Wayne Messam, 44 ans, maire de Miramar, ville moyenne de Floride est d'origine jamaicaïne. Il a également dirigé une société dans la bâtiment avant de s'investir en politique. Depuis l'officialisation de sa candidature le 23 mars dernier, en finir avec les dettes très élevées des étudiants américains, est sa priorité.
Représentant au Congrès de l'Etat du Massachussetts, Seth Moulton, 40 ans, mise tout sur son image de vétéran. Ancien Marine qui s'est rendu quatre fois en Irak et diplômé de Harvard, il appelle à une nouvelle approche de la politique étrangère, de la sécurité nationale et de la défense et plaide en revanche pour une limitation plus sévère du port des armes à feux.
Sénateur du Colorado, Michael Bennet, est entré dans la campagne présidentielle au début du mois de mai. Ses priorités sont l'éducation, le climat, l'immigration, la santé, la sécurité nationale et l'intelligence artificielle.
Elu dans un Etat rural, largement acquis à Donald Trump, capable de séduire même chez les conservateurs, Steve Bullock compte bien faire la différence dans la course à la présidentielle américaine. A 53 ans, il veut faire de la réduction des inégalités une priorité, pour donner à tous les Américains une «même chance» de réussite.
Le maire de New York, Bill de Blasio est lui aussi de la partie, c'est ce qu'il a annoncé le 16 mai par vidéo sur YouTube où il vante les politiques mise en places durant ses deux mandats dans la première ville américaine au profit des «familles qui travaillent», la baisse de la criminalité et les projets en faveur de l'éducation dès la maternelle instaurées dans sa ville.
Et enfin un républicain dans la course pour se mesurer à Trump : Bill Weld, ancien gouverneur du Massassuchetts, de 1991 à 1997, est l'époux de l'arrière-petite-fille de Theodore Roosevelt, Susan Roosevelt.


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