Une délégation d'hommes d'affaires marocains est attendue, mercredi 18 novembre au Congo, afin d'explorer les opportunités d'affaires bilatérales. Ainsi, pas moins de 130 entreprises du Royaume porteuses de projets d'investissement, dont plusieurs associations et fédérations professionnelles, se rendront en République du Congo, afin d'échanger avec leurs homologues congolais et renforcer l'axe d'affaires Casablanca-Brazzaville. C'est ce qu'a annoncé, ce lundi 16 novembre, Maroc Export, qui organise ce voyage d'affaires précisant que des rencontres de haut niveau seront programmées avec les pouvoirs publics congolais. Plusieurs secteurs sont concernés par cette opération de charme, notamment l'énergie, les transports, l'agro-business, les nouvelles technologies de l'information, les BTP, le service financier et enfin le tourisme. Le Congo en quête d'investisseurs africains et étrangers Les opérateurs marocains prendront également part au Forum International « Investir au CongoBrazzaville » qui se tiendra dans la capitale congolaise du 18 au 21 novembre 2015, visant la promotion des opportunités d'investissements offertes par ce pays auprès de partenaires industriels et financiers, tant africains qu'internationaux. Lors de ce forum, Maroc Export déploiera un pavillon «Maroc» entièrement dédié aux rencontres BtoB, et qui abritera également l'organisation d'ateliers sectoriels dédiés au renforcement du partenariat économique Maroco-congolais. Des présentations des grands projets de partenariats privés sectoriels seront organisées au profit des membres de la délégation marocaine, et ce, en partenariat avec le Cabinet Mazars et Congo Capital. Pour rappel, le Congo, à l'instar de la majorité des pays africains reste très dépendant vis-à-vis de ses partenaires commerciaux ; Et pour cause, il importe de grandes quantités de produits industrielles et de produits de consommation. Quant à l'industrie manufacturière locale, elle est encore peu développée et peu diversifiée, ce qui pousse ce pays, producteur de pétrole, à importer la quasi-totalité de ses besoins, que ce soit pour les produits industriels comme pour les produits de consommation.