«Gestion des archives courantes et intermédiaires au Maroc : quelle stratégie ? ». C'est à cette question choisie comme thème de deux journées d'études dédiées aux archives que tenteront de répondre les participants à cet événement. Une manifestation qui sera organisée, les 30 novembre et le 1er décembre à Rabat, sur initiative de l'institution Archives du Maroc à l'occasion du 5ème anniversaire de la promulgation de la loi marocaine relative aux archives célébrée le 30 novembre 2007. La première journée, qui se déroulera en séance publique au siège de l'Ecole des sciences de l'information sera consacrée, selon un communiqué de presse de l'institution, à un échange d'expériences entre professionnels nationaux et internationaux en matière de gestion des archives. Elle permettra de réfléchir, ensemble, à un «système national de gestion des archives» normalisé sur la base de standards et de programmes de gestion préétablis, applicables à tous les établissements et administrations publics, les collectivités locales, les entreprises publiques, ainsi que tous les organismes privés chargés de la gestion d'un service public. Quant à la deuxième rencontre, qui se tiendra, selon la même source, sous forme de table ronde d'experts marocains et étrangers, elle sera organisée, à huis clos, au siège des Archives du Maroc dans l'objectif de lancer les premiers jalons d'une stratégie unique, rigoureuse et efficace de gestion des archives courantes et intermédiaires. Prendront part entre autres, à cet événement, organisé en partenariat avec l'Ecole des sciences de l'information (ESI) et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Jamaâ Baida, directeur des Archives du Maroc, Chaker Ghariani, enseignant universitaire, Institut supérieur de documentation-Université de la Manouba, Tunisie, Amable Sablon Du Corail, chef du bureau des missions, Service interministériel des Archives de France (SIAF) et André Gareau, directeur du service des archives et de gestion des documents, Université du Québec à Montréal, Canada.