Les autorités françaises sont "contre toute forme de provocation", a affirmé, jeudi, l'ambassadeur de la France au Maroc, Charles Fries, qui a regretté "vivement" la publication de caricatures du prophète de l'Islam par un hebdomadaire satirique français. "Aucun amalgame ne doit être fait entre le contenu de ce journal et les positions des autorités françaises, qui sont contre toute forme de provocation", a déclaré le diplomate Français à Radio Médi 1 dans le cadre de son émission "l'invité de la rédaction". "Je regrette vivement la publication de ces caricatures qui mettent en scène le prophète (de l'Islam) dans un hebdomadaire français", a-t-il insisté. Certes, a noté le diplomate Français, "la liberté d'expression est un principe garanti par la constitution française et qui n'est pas à remettre en cause, mais je déplore que ce journal l'ait utilisée de façon excessive et de manière choquante pour les Musulmans", en recourant à la provocation dans un contexte déjà sensible, marqué par cette polémique née de la circulation d'une vidéo sur l'Islam. Evoquant les mesures prises anticipant un possible regain de colère, M. Fries a précisé que les services de son pays travaillent très étroitement avec les autorités françaises "en qui on fait pleinement confiance pour assurer la sécurité dans toutes les représentations diplomatiques, culturelles et scolaires". Selon le diplomate, à la différence de plusieurs autres pays, "aucune fermeture d'établissements français n'est envisagée au Maroc".