Selon plusieurs intervenants sur le marché secondaire des bons du Trésor, la condition sine qua non pour l'animation de ce marché réside dans le respect des modalités de la convention par les intermédiaires. D'abord, un constat. Les pratiques des IVT restent les mêmes. Les intermédiaires en valeurs du Trésor cotent, mais pas tous. Sur l'ensemble, juste quatre à cinq le font pour remplir les conditions de forme de la nouvelle convention signée récemment entre les intermédiaires et le ministère des Finances. Les prix des lignes proposées sont chers, constatent plusieurs gestionnaires. Encore, ces prix ne sont affichés qu'à titre indicatif. Et d'ajouter que les IVT veulent toujours acheter à des prix bas pour revendre à des prix élevés. Les cours affichés découragent plus d'un. En effet, les intervenants désireux d'acquérir des lignes de bons de Trésor (BDT) précises pour leurs besoins de gestion se voient éconduits et se trouvent, par la même contraints d'abandonner le marché. La persistance de ces pratiques n'assurera en aucun cas l'animation du marché secondaire des BDT, affirme un bon nombre d'intervenants de la place. Si la convention a été mise en place dans l'objectif d'assurer cette animation aussi bien au niveau du marché primaire que secondaire, il s'avère clairement que ce n'est pas le cas. Du moins, pour l'instant. Les IVT sont amenés à revoir leurs pratiques.