Dans un entretien publié par le quotidien espagnol El Periodico, Ali Salem Tamek réaffirme son hostilité à l'intégrité territoriale marocaine. "Intifada sahraouie", "occupation marocaine", "territoires occupés" et "colons marocains" sont des termes utilisés par Tamek dans sa nouvelle sortie médiatique. La Confédération démocratique du Travail (CDT) a décidé d'expulser de ses rangs le dénommé Ali Salem Tamek, membre de la commission administrative et chef de sa section à Assa Zag. La centrale syndicale a pris cette décision en réaction aux déclarations de Tamek dans lesquelles il avait avoué sa sympathie pour le polisario et sa non-appartenance à la nation marocaine. La décision de la CDT rejoint ainsi celle qui avait été prise par le Forum Vérité et Justice (FVJ), il y a quelques mois, de geler les activités de son bureau à Laâyoune suite aux dépassements qui ont été enregistrés dans l'action de son responsable qui n'est autre que Ali Salem Tamek. Aujourd'hui, alors que l'entretien qu'il a accordé à un hebdomadaire de la place continue de susciter l'indignation de l'opinion publique nationale, Tamek récidive en haussant le ton et en allant encore plus loin dans ses positions anti-marocaines. Dans un entretien publié hier par le quotidien espagnol El Periodico, Tamek réaffirme ses positions pro-polisariennes. Dans cette interview, il utilise des expressions jusque-là inédites dans son vocabulaire habituel. "Occupation marocaine", "Intifada sahraouie", "territoires occupés" et "colons marocains" sont des formules auxquelles Tamek ne recourait pas dans ses entretiens antérieurs. Certes, sa traîtrise est notoire et nul n'ignore qu'il est une taupe utilisée par les mercenaires de Tindouf afin de véhiculer un discours séparatiste, mais ses déclarations n'avaient jamais été aussi directes. Ce qui permettait à ceux qui, de bonne ou de mauvaise foi, osaient le défendre ou lui donner la parole, de dire qu'il s'agit tout simplement d'un "Marocain qui pense autrement". Or, avec sa sortie médiatique sur les colonnes d'El Periodico, Tamek les a tous compromis avec son discours hostile au Maroc. "Les sympathisants du polisario dans les territoires occupés sont de plus en plus nombreux et ont démontré l'échec de la politique de l'occupation marocaine au Sahara occidental", affirme-t-il. Et l'insolence de l'agent polisarien ne s'arrête pas là puisqu'en parlant des citoyens marocains installés dans les provinces du sud, il les qualifie de "colons". Un terme qui va au-delà de sa signification linguistique. D'ailleurs, dans l'entretien, on retrouve des termes puisés dans le conflit proche-oriental assimilant ainsi la situation au Sahara marocain à celle vécue en Palestine occupée. "Les Sahraouis reconnaissent qu'une longue lutte comme la leur peut uniquement générer des hommes et des femmes orgueilleux de défendre leur cause sacrée et c'est cette lutte contre l'occupation marocaine qui a généré plusieurs Intifadas sahraouies entre 1992 et 1999 ainsi que plusieurs centaines de concentrations", a-t-il prétendu. S'autoproclamant porte-parole des jeunes Sahraouis, il se permet de parler en leur nom en prétendant que "les jeunes croient fermement en leur cause et sont décidés à lutter pour leur droit à l'autodétermination", dit-il avant de rajouter que "Nous les Sahraouis, nous avons déposé notre confiance dans la direction du front polisario pour qu'il décide si l'avenir passe par le processus de paix ou s'il faut combattre". Se contredisant lui-même, Tamek prétend dans une réponse que "les Sahraouis vivent sous l'état de siège permanent " et qu'"ils font l'objet de répression", alors que, dans le même entretien, il affirme que "le Maroc connaît une ouverture dont les Sahraouis profitent pour s'exprimer". Les déclarations de Tamek au quotidien espagnol sont des aveux de haute trahison à la nation. Elles ne peuvent être qualifiées autrement. Mais, elles constituent aussi une insulte à tous les citoyens marocains de Tanger à Lagouira vu les insinuations contenues dans les termes qu'il utilise comme "colons", "Intifada", ou "territoires occupés" et qui donnent le droit à tout citoyen de le poursuivre devant la justice.