Une fuite de gaz d'ammoniac survenue, vendredi matin, dans une chambre froide aux abattoirs de Casablanca a rendu nécessaire l'incinération de 2.500 carcasses d'ovins Une fuite de gaz d'ammoniac survenue, vendredi matin, dans une chambre froide aux abattoirs de Casablanca a rendu nécessaire l'incinération de 2.500 carcasses d'ovins, soit un peu plus de trente tonnes de viandes rouges. La fuite s'est produite vers 05H30 et a été réparée quarante minutes plus tard, ont expliqué, samedi, les responsables de la société turque Unluer, gestionnaire du complexe d'abattage des viandes rouges de Casablanca. Selon la même source, la fuite consécutive à un joint usé a été détectée dans la chambre froide destinée aux ovins par le système mis en place une dizaine de secondes après, et toutes les mesures ont été prises pour éviter la sortie des viandes, mais aussi pour récupérer les carcasses ayant déjà été distribuées aux bouchers. Environ quatre tonnes de viandes ont été ainsi récupérées durant toute la journée de vendredi et les opérations ont repris normalement, samedi, avec l'abattage de 500 ovins et 1.500 bovins, ont-ils ajouté, estimant qu'aucune perturbation d'approvisionnement du marché casablancais n'a été relevée. Les chevillards qui ont été ainsi «lésés par ce problème technique seront dédommagés dès la semaine prochaine», ont-ils fait savoir. Cette fuite d'ammoniac, utilisé comme gaz réfrigérant, ne présente pas de risque ni aucun danger pour la santé publique et ne peut que causer un «problème de goût» (organoleptique), a indiqué pour sa part le Dr Aswal Abdallah, directeur régional de l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), lors d'une tournée au complexe du wali de la région du Grand Casablanca, Mohamed Boussaid et du président du conseil de la ville, Mohamed Sajid pour s'enquérir des causes de cet incident et des mesures prises à cet effet. Toutes les carcasses d'ovins de ladite chambre froide ont été «saisies uniquement par mesure conservatoire» et devront être détruites par incinération, a assuré le responsable régional de l'Office, rappelant qu'une réunion d'urgence s'était tenue aussitôt après la détection immédiate de la fuite.