L'organisation, la restructuration et l'amélioration des prises en charge des urgences constituent une priorité au Maroc «La médecine d'urgence ne doit souffrir d'aucune improvisation ; tout malade «urgent» doit pouvoir compter sur un secours organisé», a souligné le ministre de la Santé, Thami El Khyari à l'ouverture officielle du 2-ème Congrès national de médecine d'urgence et catastrophe,à Agadir sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI. Dans une intervention, lue en son nom par le secrétaire général du ministère, Fouad Hammadi, M. El Khyari a indiqué que cette manifestation constitue une opportunité qu'offre le comité de pilotage des urgences de Casablanca pour procéder à une première évaluation des suites des appels lancés par le ministère de la Santé en faveur de la réorganisation et la réhabilitation des services des urgences et pour prospecter les voies susceptibles de conduire à un «système d'urgence plus performant et mieux inséré dans le «tissu» médical national». Et d'ajouter qu'il est inadmissible que l'enceinte de l'hôpital devienne le théâtre de phénomènes de débordement. Le ministre a précisé, à l'occasion, qu'il appartient à tous de créer les conditions requises pour garantir à celui ou à celle qui se présente dans une situation de faiblesse, de détresse ou de démoralisation, de trouver auprès des services d'urgence, réconfort et quiétude. Pour sa part le ministre de l'Enseignement supérieur, Najib Zerouali a précisé que le Haut patronage du Souverain constitue «une marque de confiance adressée par lui à l'ensemble de la communauté scientifique, et un encouragement de taille à préserver sur la voie de la connaissance». Et de souligner que l'urgence en médecine a toujours constitué l'une des préoccupations «les plus difficiles à programmer, aussi bien sur le plan opérationnel que sur celui de l'enseignement». L'augmentation des besoins, la nécessité d'intervenir très tôt, conclut-il, ont rendu indispensable une pédagogie de masse et de terrain dont la nécessité se fait sentir par l'appel à des réformes portant sur la formation des secouristes, des infirmiers, des médecins généralistes et de spécialistes.