Des représentants de 112 sociétés marocaines et ceux de 33 sociétés espagnoles se sont réunis à Tanger pour prospecter les opportunités de coopération dans le secteur du transport et de la logistique. Des représentants de 112 sociétés marocaines et ceux de 33 sociétés espagnoles se sont réunis à Tanger pour prospecter les opportunités de coopération dans le secteur du transport et de la logistique. C'était à l'occasion de la première rencontre hispano-marocaine de transport et logistique, organisée les 23 et 24 mai, par la Chambre espagnole de commerce et d'industrie de Tanger en collaboration avec le Bureau économique et commercial de l'ambassade d'Espagne à Rabat et Casablanca. Cette manifestation, tenue sous l'égide du ministère de l'économie et de la compétitivité d'Espagne, s'assignait pour objectif principal de «réunir à Tanger des sociétés espagnoles du secteur de transport et logistique en vue de promouvoir la coopération et l'investissement espagnol au Maroc et particulièrement dans la région du Nord», a indiqué José Estévez, président de la Chambre espagnole de commerce et d'industrie de Tanger. Par ailleurs, le Maroc, par sa situation géographique et le prix compétitif de sa main-d'œuvre, a attiré un nombre important de sociétés espagnoles dont les petites et moyennes entreprises (PME), qui ont choisi d'y investir. «L'Espagne constitue le deuxième plus important investisseur au Maroc, représentant 18% de l'ensemble des investissements directs étrangers du Royaume», précise Bruno Fernandez Scrimieri, conseiller du Bureau économique et commercial de l'ambassade d'Espagne à Rabat. Et de souligner l'importance des grands projets d'infrastructures lancés au Maroc ou en cours d'étude, «dont la construction de nouvelles routes et autoroutes ainsi que l'achèvement d'un réseau à grande vitesse qui devra relier en 2015 Tanger à Casablanca». De son côté, le président de l'Association marocaine des transports routiers intercontinentaux -AMTRI Maroc-, Jamal Hadi, affirme que le secteur de la logistique en est encore à l'état embryonnaire, mais ses perspectives de croissance sont prometteuses. Il tient ensuite à préciser que le transport routier est confronté à plusieurs problèmes et contraintes dont la décision prise dernièrement par les autorités espagnoles obligeant les transporteurs routiers marocains à s'approvisionner en carburant en Espagne. «Le transport routier international entre le Maroc et l'Union européenne génère un chiffre d'affaires annuel de 500 millions d'euros. Ce secteur est dominé par les transporteurs étrangers avec 90% contre seulement 10% revenant aux professionnels nationaux», ajoute M. Hadi.