Organisé sous le thème «Tous pour une logistique intelligente», le 1er Salon international de transport et de logistique, SITL-Tanger, a pris fin, samedi dernier. Plus de 300 exposants ont pris part à ce rendez-vous. Tanger a abrité du 13 au 17 novembre le premier Salon du transport et de la logistique. Un événement organisé en partenariat avec l'Association marocaine des transporteurs routiers intercontinentaux du Nord (Amtri), l'Association marocaine pour la logistique (Amlog) et la Chambre de commerce, d'industrie et des services (CCIS) de la wilaya de Tanger. Le choix du thème de cette 1e édition, assurent les organisateurs, n'est pas le fruit du hasard, «étant donné que les transports et la logistique demeurent le levier fondamental aussi bien des échanges que de la distribution des marchandises». Ce salon, qui se veut une rencontre annuelle entre les professionnels du transport et de la logistique, a réussi à drainer plus de 300 exposants de différentes nationalités. Outre les Marocains, cette manifestation a connu la participation des professionnels du transport et de la logistique venus notamment de Grande-Bretagne, d'Espagne, de France, de Hollande, d'Italie, du Portugal, de Suisse, ainsi que des pays d'Afrique. Elle s'est distinguée par «la conclusion de plusieurs contrats d'affaires entre professionnels marocains et leurs partenaires étrangers notamment espagnols et portugais», indique le président du SIT-Tanger, Chouaïb Hassani. Convaincus de l'importance du facteur animation, les organisateurs ont programmé, au cours de ce salon, des conférences et des tables rondes autour du thème principal de cette 1ère édition. D'après les conférenciers, la logistique au Maroc est encore à ses débuts. Les coûts logistiques sont élevés, représentant 20% du Produit intérieur brut (PIB) et de 25% à 60% de la valeur ajoutée (VA) selon les secteurs. Les seules entreprises qui ont une marge de manoeuvre logistique sont celles qui sont orientées vers le trafic international. Et «l'enjeu des plates-formes logistiques est double. Il s'agit d'améliorer les outils de commerce et le transport international pour inscrire le Maroc dans la mondialisation et améliorer la logistique intérieure pour soutenir et développer les activités économiques locales», a expliqué Mathieu Sarda, représentant une société française membre de l'Amlog. Ce dernier a fait remarquer que le Maroc «souffre d'un manque de structuration de la filière logistique et d'un manque d'équipement», ajoutant que le développement de plates-formes doit permettre une optimisation de la chaîne logistique par la mutualisation de nouveaux services, une meilleure organisation et la formation du personnel. Les organisateurs se disent satisfaits de la réussite de ce 1er Salon. Ce qui les encourage à faire encore mieux «pour drainer, à la 2e édition, encore plus de participants, dont les sociétés marocaines qui ont visité le Salon et se sont montrées convaincues du succès de cet événement», a déclaré M. Hassani. Le Salon du transport et de la logistique donne donc rendez-vous aux professionnels à la prochaine année.