Le Maroc figure parmi les pays qui ont vu leurs performances logistiques sensiblement améliorées d'après une étude intitulée «Connecting to Compete 2012: Trade Logistics in the Global Economy» menée par la Banque mondiale (BM) et publiée mercredi à Washington. Le Maroc figure parmi les pays qui ont vu leurs performances logistiques sensiblement améliorées d'après une étude intitulée «Connecting to Compete 2012: Trade Logistics in the Global Economy» menée par la Banque mondiale (BM) et publiée mercredi à Washington. Bien que les deux dernières années soient particulièrement marquées par la récession, le rapport a souligné que «le Maroc compte parmi les pays ayant poursuivi des réformes résolues qui leur ont permis d'améliorer leur performance en matière de logistique commerciale, en dépit du ralentissement mondial observé au cours des deux dernières années». Ainsi, le Maroc a grimpé dans le classement, passant de la 113ème place mondiale en 2007 à la 50ème en 2012 sur la base des Indicateurs de performance logistique (LPI), grâce à la «stratégie globale» mise en œuvre par le Royaume pour améliorer la logistique et la connectivité et tirer avantage de sa proximité avec l'Europe, souligne cette institution financière internationale dans son rapport. La BM relève, à cet égard, que le Maroc compte ainsi parmi les pays affichant des améliorations de leurs performances de logistique commerciale «supérieures à la moyenne» dans le groupe des pays à revenu intermédiaire soulignant que cette performance est le résultat direct de la stratégie globale adoptée par le Royaume en la matière, y compris en ce qui concerne la gestion au niveau des frontières et les investissements importants réalisés dans le cadre du projet Tanger-Med et l'arrivée du constructeur Renault-Nissan qui a entamé cette année la production dans son usine à Tanger avec une capacité de 400.000 véhicules destinés à l'export, «une première dans toute l'Afrique». Le rapport souligne, par ailleurs, la nécessité d'améliorer la logistique en vue de réduire le prix des denrées alimentaires et l'empreinte carbone au moment où les prix des matières premières atteignent des niveaux sans précédent.