La Société des Autoroutes du Maroc apporte de nouveaux éléments de réponse au sujet du mouvement de grève qui touche ses gares de péage depuis début avril. Selon des sources à ADM, il y a d'abord une confusion qu'il faut lever. La Société des Autoroutes du Maroc apporte de nouveaux éléments de réponse au sujet du mouvement de grève qui touche ses gares de péage depuis début avril. Selon des sources à ADM, il y a d'abord une confusion qu'il faut lever. Les agents actuellement en grève ne sont pas des salariés intérimaires d'ADM comme certains veulent le faire croire. Ce sont des salariés d'entreprises prestataires de services et non pas sous-traitantes car, expliquent les mêmes sources, «au sens du code du travail, il y a une différence entre un sous-traitant et un prestataire de service». Pour le cas de la prestation de service, en effet, le client, qui est ADM dans le cas de figure, n'a aucune obligation ni de près ni de loin vis-à-vis des agents. D'un autre côté, et en réponse au syndicat qui donne comme argument le fait que plusieurs agents sont en poste depuis plusieurs années et sont, par conséquent, des quasi-salariés d'ADM, cette dernière avance des statistiques claires : 48% des agents ont une ancienneté de moins de 2 ans, 34% ont entre 2 et 4 ans et seulement 1,36% des agents sont en poste depuis plus de 8 ans. Quant aux pertes financières quotidiennes, les chiffres d'ADM attestent qu'elles sont de l'ordre de 8% des recettes de péages sachant que ces dernières ont atteint pour les six premiers mois 2011 près de 840 millions DH. Si l'on fait le calcul, cela veut dire que chaque jour, ADM perd entre 350.000 et 400.000 DH à cause de la grève.