Le Syndicat national de la justice avait annoncé dans un communiqué datant du 12 mars 2012 une grève nationale de 48 heures (20 et 21 mars). En réponse à cette décision, le ministère de la justice et des libertés a exprimé son respect au droit de grève en tant que droit constitutionnel. Il refuse néanmoins tout abus d'exercice de ce droit. Ledit ministère justifie son refus par le fait que ses cadres et fonctionnaires ont bénéficié d'une amélioration de leurs situations administrative et matérielle et ont acquis des avantages qu'aucun autre département n'a réalisés. Argumentant son refus toujours, le ministère a mis le point sur le fait que les hauts cadres du département de M. Ramid ont bénéficié d'une augmentation des salaires avoisinant les 35% pour les grandes échelles, quant aux petites échelles, cette augmentation a été de plus de 70%.