Plus de justice sociale, plus de démocratie, plus de progrès, de développement, un avenir meilleur pour notre jeunesse, la dignité…ces mots d'ordre il n'est personne dans notre pays qui puisse les renier. Une année qu'a débuté ce que l'on nomme le «Printemps arabe» et qui s'est transformé en «hiver cruel» pour bien des peuples, une année que notre pays a su, quant à lui, éviter le pire et s'engager dans un processus qui se poursuit d'ailleurs aujourd'hui. Plus de justice sociale, plus de démocratie, plus de progrès, de développement, un avenir meilleur pour notre jeunesse, la dignité…ces mots d'ordre il n'est personne dans notre pays qui puisse les renier. Justement ou injustement d'aucuns veulent faire de ce mois de février un anniversaire, injustement si l'on a la mémoire courte et que l'on oublie tout ce que des générations et des générations de militants ont fait avant nous, justement si l'on veut dire que notre jeunesse a (re)trouvé le sens du mot «Engagement», mais alors là aussi il ne faut pas avoir la mémoire sélective et ne pas se contenter de célébrer un «mouvement». C'est en fait toute une génération qui s'engage, dont une minorité dans un mouvement de dénonciation et de protestation certes, mais dont une très large majorité prend, quant à elle, le chemin de la participation, de la proposition, de la construction… associative, culturelle, sociétale, politique... L'une des dernières manifestations du dimanche s'est transformée en drame pour la ville de Beni Mellal, bien sûr il faut faire la part de ce que l'on appelle «manifestants» , mais toujours est-il que le résultat est là, des personnes, des biens privés, des biens publics se retrouvent menacés et le gouvernement Benkirane, notamment par la voix de son ministre de la justice a su prendre la mesure du danger. Je voudrais, quant à moi, m'intéresser à notre jeunesse engagée pour le bien, engagée pour aller de l'avant, celle qui bien sûr sait revendiquer mais sait tout autant proposer. Proposer et inventer des solutions ! Alors que les protestataires qui ont pris conscience de leurs limites se «rabattent» sur le culturel dont les véritables pionniers sont Momo et Hicham avec Le Boul'vard, Driss Ksikes qui a su avec le Dabathéatr' donner un véritable espace à l'expression libre, Nordine Lakhmari qui a fait Casa Négra, ou encore Bigg, Hoba Hoba Spirit, Fnaire qui ont ouvert la voix et aujourd'hui même une troupe telle les Stoon Zoo qui bouleverse nombre de codes grâce à l'impro… une multitude de jeunes s'engagent tous azimuts : sur les réseaux sociaux tels des Reda El Ourouba, Anas Filali, Riad Esbai, Jalil El Othmani, Mehdi Md Tazi, Zineb Grida, Mouna Hachim, Sanaa El Aji … dans des Agoras telles les Cafés Politis, TEDex, Siass'Art, Café Culture…dans des actions de proximité telles «Tous soldats de notre environnement»,«SOS Couvertures 2012», «Tous contre l'abandon scolaire» ou encore dans les quartiers, les villages enclavés, les bidonvilles… C'est à ces «Engagés du quotidien», ces «Engagés positifs» que je veux rendre hommage aujourd'hui. Vous trouverez d'ailleurs la plus belle des illustrations de ces exemples en allant visionner le clip «Des mots pour des maux» du Mouvement Maroc+ sur ce lien http://www.youtube.com/watch?v=aQNf6pf6Row Valeurs, Engagement, Jeunesse, Mémoire, Avenir…tout y est !