Au cours du quatrième trimestre de 2011, les ménages ont une perception plus optimiste de l'évolution du niveau de vie. Au cours du quatrième trimestre de 2011, les ménages ont une perception plus optimiste de l'évolution du niveau de vie. C'est ce qui ressort des résultats de l'enquête permanente de conjoncture auprès des ménages, menée par le HCP au cours du 4ème trimestre 2011 publiés récemment et mettant en évidence plusieurs constats. D'après ce document, les Marocains seraient effectivement optimistes quant à l'évolution du niveau de vie en dépit d'une légère détérioration de leur situation financière, chose qui fait qu'ils ont de plus en plus de mal à épargner. Aussi, au titre du 4ème trimestre 2011, près de six ménages sur dix (60,5%) anticipent une hausse du nombre de chômeurs pour les 12 mois à venir. Avec 18,9% qui anticipent plutôt une baisse, le solde de cet indicateur s'établit à un niveau négatif de -41,6 points, soit une quasi-stabilité par rapport à son niveau un trimestre auparavant (-41), mais marquant une nette amélioration par rapport au quatrième trimestre de 2010 où il avait atteint une baisse de 52,3. Par ailleurs, au dernier trimestre de 2011, 56,5% des ménages considèrent que le moment n'est pas opportun pour faire des achats de biens durables et 18% pensent le contraire. Le solde relatif à cet indicateur s'établit ainsi à -38,5. Il s'inscrit en baisse de 2,1 points par rapport au trimestre précédent mais reste en hausse de 5,8 points par rapport à la même période de l'année précédente. Dans cette perspective, les ménages restent globalement pessimistes quant à leur capacité à épargner dans les mois à venir. Seuls 17,7% des ménages déclarent, au quatrième trimestre 2011, être capables d'épargner, une proportion quasi identique à celle observée au cours du trimestre précédent (17,5%) ou au même trimestre de 2010 (16,7%). À côté de cela, le HCP a noté que la qualité des prestations de l'administration, de l'éducation et de la santé est en détérioration avec un ménage sur deux (50,7% contre 53,3% en 2010) qui pense qu'elle s'est améliorée, un sur quatre (contre 21%), qu'elle est restée stable et le reste pense, au contraire, qu'elle s'est détériorée.