L'environnement international peu porteur continue de pénaliser la demande étrangère adressée au Maroc, se traduisant par un ralentissement au niveau des indicateurs des échanges extérieurs. L'environnement international peu porteur continue de pénaliser la demande étrangère adressée au Maroc, se traduisant par un ralentissement au niveau des indicateurs des échanges extérieurs. C'est ce qui ressort de la note de conjoncture N°179 du mois de janvier 2012, publiée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère des finances. Cependant, la note relève que les exportations des biens ont progressé de 15,1% au titre des onze premiers mois de l'année 2011 après une hausse de 28,6% l'an passé, tirée à hauteur de 58% par les exportations de phosphates et dérivés, en progression de 36,2%, alors que les exportations hors OCP n'ont progressé que de 8,4% après 16,5% un an auparavant. Dans le même sillage, la DEPF souligne que les recettes de voyages ont progressé à un rythme ralenti relativement à la même période de l'année passée, soit en hausse de 4,6% au lieu de 8% à fin novembre 2010. Etant donné une hausse des importations des biens de 19,9%, s'expliquant à raison de 38% par l'évolution de la facture énergétique, les transactions commerciales du Maroc avec le reste du monde se sont traduites par un déficit commercial de 167,3 milliards de dirhams, en creusement de 33,1 milliards de dirhams ou 24,7% par rapport à fin novembre 2010. Dans ce contexte, la croissance économique continue de tirer profit de la vigueur de la demande intérieure. En effet, celle-ci resterait soutenue par un niveau d'inflation relativement bas et par l'amélioration du niveau des revenus, en rapport, notamment, avec les effets positifs de la campagne agricole 2010-2011, le comportement toujours favorable des transferts des MRE, l'évolution positive des crédits bancaires et avec les mesures du dialogue social, visant la revalorisation des salaires pour soutenir le pouvoir d'achat des ménages. Aussi, la DEPF souligne que, globalement, les indicateurs conjoncturels disponibles de l'offre et de la demande augurent d'une bonne tenue de l'activité économique nationale dans son ensemble en 2011.