Trois questions à Didier Dessé, directeur général de Xerox qui expose les nouvelles orientations de son entreprise. ALM : On remarque que les machines exposées sont d'une certaine technicité. Quelle est donc votre clientèle cible lors de ces journées Docuwold? Dédier Dessé : Nous recevrons selon les jours des professionnels du domaine des banques, assurances, offices.. . Ces journées visent donc essentiellement les professionnels. En gros tous les grands utilisateurs de documents sous toutes leurs formes et qui demandent qu'une seule machine assure plusieurs applications. Nous pensons notamment à la télécopie, à l'impression, à la numérisation, à la photocopie…une seule personne peut donc assurer ces mêmes fonctions à la fois grâce à l'utilisation de ce type de machines. Justement, Xerox laisse entendre qu'elle mise gros sur le numérique. Révolu le temps de l'analogique ? Les temps changent, les besoins avec. Le numérique est un atout essentiel. Il procure des gains énormes, notamment au niveau de la couleur. Comme a dit notre vice-président, il y a une dizaine d'années, une bonne partie de la gamme de produits Xerox était basée sur une technologie analogique et autonome. Aujourd'hui, la tendance est renversée. Ainsi, la quasi-exclusivité de notre chiffre d'affaires est réalisée au niveau des produits numériques, des logiciels et de services liés. Les produits numériques actuels, adaptables en réseau, offrent des services de qualité, plus fiables et plus économique que jamais. Vous prétendez produire ce qu'il y a de mieux sur le marché. Quelle est votre part de marché ? Il est vraiment difficile de donner des chiffres qui ne permettent aucun doute. Nous ne connaissons pas le chiffre d'affaires que nos concurrents réalisent. En plus, si on doit parler d'une part de marché, cela doit se faire en termes de segments. Sur chaque segment, on a des concurrents donnés qui ne sont pas les mêmes que sur les autres créneaux.