Selon la FNPI, l'indice de Bank Al-Maghrib ne reflète pas la tendance du marché sachant qu'il ne prend en considération que les deuxièmes transactions. El Jadida cartonne en glissement annuel et trimestriel en termes de ventes immobilières. Les prix de l'immobilier dans cette ville ont affiché une hausse vertigineuse de 17,9% en glissement annuel, selon l'Indice des prix des actifs immobiliers (IPAI), publié par Bank Al-Maghrib (BAM) et l'Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). Face à cette flambée à El Jadida, Marrakech enregistre la plus forte baisse avec - 9,3%. Ce contraste des prix mis en relief dans l'IPAI suscite plus d'une interrogation. Qu'est-ce qui justifie cette disparité et quels sont les paramètres qui s'y affèrent ? Des questions posées à la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). Selon cette dernière, «les chiffres de Bank Al-Maghrib ne reflètent pas la tendance du marché», précisant que «l'indice des prix des actifs immobiliers ne prend en considération que les deuxièmes transactions». Lesdites transactions sont techniquement appelées «ventes répétées». Ainsi, le marché du neuf et celui de l'habitat social sont exclus de cette évaluation. Chose qui délimite la vision globale du marché. La seconde raison soutenue par la FNPI est la nature de l'échantillonnage. Selon la Fédération, «le nombre des échantillons de l'IPAI n'est pas forcément révélateur des ventes». Afin d'atteindre la précision en termes de ventes immobilières, la FNPI appelle à la création d'un baromètre national. Il s'agit d'une plateforme analytique qui traduit en temps réel les différentes variations du marché, et ce dans les différents segments qui s'y mêlent. La création de ce baromètre permettrait alors d'accompagner l'évolution du secteur et toucher de près les entraves auxquelles il pourrait être exposé. En l'absence de chiffres fiables diagnostiquant la santé du secteur de l'immobilier. L'ambiance observée reste plus au moins positive. La Fédération nationale des promoteurs immobiliers préssent une reprise des ventes, que ce soit au niveau du logement social ou du moyen et haut standings.