L'un des traits saillants qui caractérisent cette structure, composée de 44 membres, se rapporte au processus qui a présidé à sa mise sur pied, à savoir une large consultation de la société civile. La pluralité constitue une autre marque distinctive de cette composition, au regard même des modalités de désignation prévues par le dahir, qui associent différentes institutions dans le choix des membres du CNDH. Les désignations sont en effet faites par Sa Majesté le Roi Mohammed VI (8 membres) et par plusieurs autres institutions : les présidents des deux Chambres (8 personnes), la société civile (11), les instances religieuses supérieures (2), l'Amicale Hassania des magistrats (1), en plus du Médiateur et des treize présidents des commissions régionales qui siègent de droit. L'impératif de proximité est illustré par la mise en place, aux côtés du Conseil national, de 13 Commissions régionales des droits de l'homme ayant les mêmes prérogatives que l'entité centrale. Au total, une fois les commissions régionales installées, ce sont près de 250 personnes qui seront mobilisées par le nouveau Conseil national des droits de l'homme.