Qualifiant les travaux de bien avancés par rapport au calendrier initial, Lemghari Essakl a annoncé que les gros œuvres du front fluvial sont dans leur phase finale et que ceux de l'esplanade fluviale sont finalisés. Le directeur général de l'établissement public chargé de l'aménagement de la vallée du Bouregreg, Lemghari Essakl, a catégoriquement exclu l'éventualité de divergence d'appréciation entre partenaires marocains et émiratis sur la manière de conduire les travaux de ce projet. En réponse à une question d'ALM sur la possibilité qu'ouvre la détention à part strictement égale du capital de la joint-venture par les deux associés, Essakl a dit que les relations entre les deux pays étant basées sur la confiance et les sentiments fraternels au plus haut niveau, la survenue de divergences est quasiment impossible. Essakl a émis cette déclaration solennelle lors d'une conférence de presse jeudi à Rabat au cours de laquelle, il a fait le point sur l'état d'avancement des travaux du projet Bab el Bahr, filiale de l'agence d'aménagement dont il est le PDG. Qualifiant les travaux de bien avancés par rapport au calendrier initial, il a annoncé que les gros œuvres du front fluvial sont dans leur phase finale et que ceux de l'esplanade fluviale sont finalisés. Il a également déclaré que la situation est sensiblement identique sur le front Marina et que les premiers appartements construits dans cette zone seront livrés au début de 2012. Il a également dit qu'une nouvelle tranche d'appartements de la «cité des arts» seront prochainement lancés. Il a déclaré à ce propos que «cette cité accueillera une variété d'immeubles résidentiels au standing exceptionnel et divers espaces d'animation, dont un hôtel, des galeries d'exposition et des musées, ainsi que des boutiques et une école primaire». Il a précisé que semblablement à celui du projet dans son ensemble, le style architectural des unités qui seront livrées en juin de l'année prochaine respecte le bâti traditionnel et l'environnement de la zone. Essakl a également affirmé que la société émiratie Al Maabar a exprimé la volonté de participer à d'autres projets dans la vallée, voire ailleurs au Maroc. Il a laissé entendre que trois hôtels verront le jour sur la rive droite du Bouregreg et que l'un d'eux a déjà trouvé en la prestigieuse société internationale «Rotana» gestionnaire à son image de Palace. Ce que nous voulons faire à travers tous ces projets, c'est transformer la vallée du Bouregreg en lieu de rencontre et de communion entre deux villes également prestigieuses : Rabat et Salé. C'est si bien notre objectif que le nouveau pont Hassan II et le tramway n'ont au final d'autre but que de servir ces échanges, a-t-il conclu. Ahmed Salaheddine