Le directeur de l'Agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg a affirmé que les travaux d'aménagement des rives du Bouregreg avancent conformément aux délais fixés. L'avancement des travaux d'aménagement des rives du Bouregreg respecte les délais fixés pour leur réalisation, a affirmé, lundi soir à Rabat, le directeur de l'Agence pour l'aménagement de la vallée du Bouregreg, Lemghari Essakl. La réalisation de ce chantier, qui s'étend sur 6.000 hectares, représente une "fierté" notamment pour ce qui est de ses volets relatifs à la préservation de l'environnement, à la réhabilitation du site, au respect de son histoire et à la restitution de la navigabilité du fleuve, a ajouté M. Essakl. A cet égard, il a fait état de quelque 110.000 emplois directs et indirects qui seront créés par ce projet, notant que les retombés de l'aménagement des rives du Bouregreg ont fait l'objet "d'études sérieuses et d'envergure". S'agissant de l'aspect environnemental de ce projet, M. Essakl a souligné qu'un intérêt particulier est donné à la dépollution de la vallée et de l'Oued Bouregreg, prévue pour 2007, à travers notamment la réhabilitation et la fermeture des décharges de l'Oulja et de Akreuch qui seront remplacées par celle d'Oum Azza, à Aïn Aouda. Le projet d'aménagement des rives du Bouregreg comprend en outre la construction d'un nouveau pont liant les deux côtés du fleuve ainsi que le développement d'un système de transport par tramway devant relier Rabat et Salé, a-t-il ajouté, soulignant que ces deux projets devront contribuer notablement à la fluidité de la circulation et du transport entre les deux villes. Portant sur la totalité de l'étendue de la vallée du fleuve, sur une profondeur de 15 kilomètres, le projet du Bouregreg se subdivise en six séquences complémentaires, dont la première, baptisée «Bab Al Bahr», d'une enveloppe globale de cinq milliards de dirhams, se propose de créer de nouveaux espaces d'urbanisme et de villégiature, ainsi que la construction d'une marina fluviale et de la "Cité des Arts et Métiers". La seconde séquence, "Amwaj" (deux milliards de dollars), est réalisée par une structure marocaine et émiratie.