Désormais, l'un des suspects impliqués dans l'affaire de vol à main armée de onze kilos de bijoux en or est identifié par les enquêteurs de la PJ préfectorale à Casablanca. Il s'agit d'un employé de la société, «OroMécanica» propriétaire des bijoux dérobés. L'un des suspects impliqués dans l'affaire de vol à main armée de onze kilos d'or commis, le premier août, vers neuf heures du matin, en plein centre-ville à Casablanca, n'est plus un inconnu. Il a été identifié, apprend-on d'une source policière. Les caméras de surveillance installées à l'entrée de la société «OroMécanica», située dans la zone industrielle Sidi Maârouf, à Casablanca, propriétaire des onze kilos de bijoux en or ont enregistré un homme qui menait une surveillance minutieuse. L'homme en question se tenait à bord de la moto T-Max, de couleur noire, par laquelle les deux brigands avaient commis leur braquage. La même source policière a ajouté à ALM que la surveillance remonte à quelques jours tout en précisant qu'en décortiquant le visage de l'homme, il s'est avéré qu'il s'agit d'un employé de la société qui a disparu depuis quelques jours sans donner signe de vie. Sa photo en main, la police judiciaire préfectorale à Casablanca est désormais sur les traces de ce suspect identifié. Quant au deuxième suspect, il n'a pas encore été identifié, a ajouté la même source. L'arrestation du suspect identifié décortiquerait, sans aucun doute, les énigmes de cette affaire, en identifiant, en premier lieu, le deuxième suspect et en dévoilant la provenance de l'arme à feu et de la moto. C'était le premier jour du mois d'août, vers neuf heures du matin, que trois employés travaillant pour le compte de la société «OroMécanica», opérant dans le secteur de la bijouterie, venaient de descendre d'une voiture, Dacia Logan, de couleur noire, au boulevard Abderrahmane Sahraoui. Les trois employés, dont l'un portait une mallette renfermant onze kilogrammes de bijoux en or, avaient l'intention de rentrer au siège de la direction régionale des douanes et impôts indirects de Casablanca pour les poinçonner. Seulement, ils n'ont pas remarqué les deux hommes en treillis et casques qui les suivaient à bord d'une moto T-Max, noire, ne portant aucune immatriculation. À peine sur le trottoir pour accéder à la direction régionale de la douane, les trois employés ont été surpris par l'un des deux hommes qui a attaqué celui qui portait la mallette et tentait de la lui arracher par la force. L'un des trois employés a pris la fuite, alors que les deux autres ont résisté. C'était le moment où l'assaillant a dégainé son revolver et a tiré quatre balles sur les deux employés, Mohamed Manar et Mustapha Marmar, âgés respectivement de cinquante-huit et vingt-sept ans et une cinquième ayant touché une voiture stationnée sur les lieux. Après quoi, le gang est arrivé à avoir la mallette et a rejoint son complice. Celui-ci a démarré à toute allure pour disparaître. Une enquête minutieuse a été diligentée. La moto T-Max par laquelle le braquage a été commis a été retrouvée, le même jour, lundi 1er août, en début d'après-midi, abandonnée sur la route d'Azemmour à hauteur du Centre italien d'assistance opérationnelle pour les visas et les légalisations. Quant aux balles tirées du revolver, elles semblent être du calibre 9mm. L'enquête policière est toujours en cours. Et les limiers de la police judiciaire préfectorale à Casablanca tireront bientôt l'affaire au clair, précise une source policière.