Les trente-trois mis en cause arrêtés dernièrement au quartier Sidi Moumen et à Lahraouiyine, à Casablanca, dans le cadre de la campagne permanente contre les membres de la Salafiya Jihadia, comparaîtront, demain, vendredi, devant la Chambre criminelle... Les trente-trois mis en cause arrêtés dernièrement au quartier Sidi Moumen et à Lahraouiyine, à Casablanca, dans le cadre de la campagne permanente contre les membres de la Salafiya Jihadia, comparaîtront, demain, vendredi, devant la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat qui se charge des affaires du terrorisme. Quatre membres d'Al Adl Wal Ihssane figurent parmi ces trente-trois mis en cause. Me Issam Ibrahimi, l'un des avocats de ces 33 mis en cause, a exprimé son étonnement d'arrêter ces islamistes appartenant à Al Adl Wal Ihssane, alors qu'ils confirment leur appartenance à ce mouvement qui n'était jamais « takfiriste » et ils ont expliqué aux enquêteurs qu'ils n'étaient jamais membres du courant Salafia Jihadia qui, contrairement à leur mouvement, prône la violence.