Akhannouch : « Le Conseil national marquera un tournant majeur pour toutes les organisations du parti»    Parlement : les Chambres professionnelles ajustent leurs listes électorales    Sahara : Un drone des FAR tue quatre éléments du Polisario à Bir Lahlou    Layla Dris Hach-Mohamed devient commissaire en chef de la police nationale de Jaén    Midelt : Enquête sur les soupçons de corruption visant un caïd    Maroc : La croissance économique à 3% au T4-2024    Moody's : Afrique subsaharienne, une croissance en hausse en 2025    Mohamed Ait Hassou, nouveau président de la Commission nationale de la commande publique    Mohamed Aujjar : « Malgré 7 ans de sécheresse, l'Exécutif reste résolument engagé dans ses réformes »    Maroc : Le nombre de touristes chinois a presque doublé en 2024    Agriculture : l'expertise marocaine à l'affiche à Kampala    Création de la ZLECAF : la douane met à jour la liste A    Production d'avocats : vers un nouveau record    Qui est Chawki Benzehra, l'homme qui dénonce le pouvoir algérien?    L'ancien juge Marc Trévidic plaide pour le renversement du régime algérien    Accord de défense avec l'Azerbaïdjan : Quelle plus-value pour les Forces Armées Royales ?    Palestine : Le bilan officiel des victimes à Gaza est sous-estimé de 41%    Moyen-Orient : Vers un nouveau chapitre dans les relations libano-syriennes    CCAF/ Phase de poules: Récapitulatif avant la dernière journée    Débâcle face au Barça : la presse espagnole sans pitié pour le Real et Ancelotti    Botola D1/ J18: Le récapitulatif    Botola DII / J14 : Le KACM leader à une journée de la fin de l'aller    Morocco braces for severe cold spell from Tuesday to Friday    Midelt: un Caïd suspendu pour implication présumée dans une affaire de corruption    Morocco FAR drone strike kills four Polisario members in Sahara    Pourquoi l'adoption du tifinagh a sacrifié une génération de Marocains    Le gouvernement engagé en faveur du renforcement de la mise en oeuvre du caractère officiel de la langue amazighe    Xi Jinping souligne la nécessité de gagner la bataille décisive, prolongée et globale contre la corruption    Les prévisions du lundi 13 janvier    Akhannouch engagé dans la mise en oeuvre du caractère officiel de la langue amazighe    Botola : Résultats et classement à l'issue d'une 18è journée tronquée    Nathan Devir: Le régime algérien, un "cocktail explosif" mêlant autocratie et échec    Nizar Baraka appelle à un nouveau contrat social avec la jeunesse    Le Trophée Maroc Equestre célèbre les cavaliers et cavalières marocains qui se sont distingués dans dix catégories    Prix Katara du poète du Prophète : 1.105 participants à la 7ème édition    Inde: Un enseignant marocain distingué aux Global Teacher Awards    Renforcement de la sécurité et protection des déplacés : Les Forces Armées Royales participent à une patrouille mixte au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo    Rabat nouveau carrefour de la mode mondiale    Hubert Velud : « Une qualification méritée, nous avons toujours une marge de progression »    Vague de froid, de mardi à vendredi, dans plusieurs provinces du Royaume    « Tiflwine » célèbre les traditions amazighes ancestrales    Une lettre à Adonis    «Yassine Adnane : renforcer la place de Marrakech comme ville et capitale du livre »    L'ANEF dément toute destruction de plants de pins à Nador    Incendies à Los Angeles: Le bilan grimpe à 16 morts    L'Ecole de formation des gardiens de la paix de Marrakech, un nouveau pas sur la voie de la consolidation de la décentralisation de la formation policière    CHAN 2024: Annulation du stage de la sélection marocaine des natifs de 2000 et plus    Megarama : Quand on aime la vie, on ne va pas au cinéma    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Condamné à la perpétuité pour avoir tué son enfant
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 10 - 05 - 2011

Quand sa première maîtresse lui a demandé d'inscrire son enfant, fruit de leur relation extra- conjugale, sur le livret d'état civil, il a décidé, avec sa deuxième maîtresse, de le tuer en l'étranglant et le jeter dans un puits.
Ils partagent les mêmes sentiments d'amour. Et ils partagent également, ce jour du mois de mars, le même box des accusés. De temps en temps, ils échangent des regards, ainsi que de petits sourires, mais pas la moindre parole. En fait, la dernière fois qu'ils s'étaient vus remonte à trois semaines quand ils ont été conduits, pour la deuxième fois, vers cette salle d'audience de la chambre criminelle près la Cour d'appel de Kénitra. Le président de la Cour leur rappelle les accusations : kidnapping et homicide volontaire avec préméditation et guet-apens. Des accusations punies soit à la peine de mort, soit à la réclusion perpétuelle au cas où des circonstances atténuantes sont accordées aux deux mis en cause. «Nous ne l'avons pas tué, M. le président. Et personne ne peut tuer son propre fils», a affirmé Redouane contrairement à ce qu'il avait raconté aux enquêteurs quand il a été arrêté, avec sa complice, son amante, Nadia. À ce moment, il a avoué son crime qui est le fruit d'un mélange d'amour, de haine, de jalousie et d'égoïsme. Demeurant dans un douar à Souk Larbaâ, ce marchand ambulant a raconté aux enquêteurs avoir entretenu, il y a plus de huit ans, une relation amoureuse avec une jeune fille. Au fil des jours, leur relation extraconjugale s'est renforcée au point qu'elle a donné comme fruit un garçon. Seulement, les comportements de Redouane ont changé par la suite. Il ne s'intéresse plus à son amante, ni à leur enfant. Il disparaissait durant des semaines pour réapparaître sans donner des explications à son amante. Et il a fini par l'abandonner définitivement et entretenir une nouvelle relation amoureuse avec une seconde jeune fille, Nadia. Celle-ci l'aimait follement et ne songeait jamais à le partager avec une autre femme. C'est pourquoi, quand la première amante a contacté Redouane pour lui demander d' inscrire son enfant, ayant six ans, dans le livret d'état civil afin de lui faciliter la poursuite de ses études, il s'est révolté. Elle lui a demandé de ne plus lui répondre. Pire encore, Nadia qui a mis au monde sa première fille a téléphoné à la première amante et l'a menacée de se venger d'elle si elle s'adressait une fois encore à son amant. Seulement, la première maîtresse n'a pas cessé de solliciter Redouane d'inscrire son fils dans le livret tout en le menaçant de recourir à la justice. Et c'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. «Nous devons nous débarrasser du garçon», lui a-t-elle suggéré lors d'un moment de faiblesse. L'idée lui a plu au point qu'il a décidé de passer rapidement à l'acte. Redouane, qui demeurait à Kénitra, s'est déplacé à son premier douar. Parce que son enfant y demeurait, chez sa grand-mère. Quand l'enfant est sorti pour jouer avec ses camarades, Redouane l'a kidnappé. Il l'a conduit facilement jusqu'à chez lui à Kénitra. Devant les regards de Nadia, il l'a étranglé avec ses deux mains. Que devaient-ils faire pour se débarrasser du cadavre et pour laver leurs mains du crime ? À ce propos, Nadia a mis le cadavre de l'enfant sur son dos. Elle a fait semblant qu'elle portait son beau-fils, malade, pour l'emmener à l'hôpital. Alors qu'ils l'ont conduit jusqu'au douar de Souk Larbaâ. Pas loin de la demeure de la mère de sa première amante, Redouane a jeté le cadavre dans un puits avant qu'il disparaisse avec sa deuxième maîtresse, Nadia. Le cadavre de l'enfant a été découvert deux jours plus tard. L'enquête a tiré l'affaire au clair en mettant Redouane et Nadia en cause.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.