La session de février du conseil de la ville de Casablanca a pris fin, tard dans la soirée de mercredi, sans parvenir à aucune décision. Cette session s'est tenue à huis clos en l'absence des représentants des médias et des habitants interdits d'accès à la salle pour suivre son déroulement, ce qui a créé une ambiance houleuse et de colère des journalistes et des conseillers qui ont insisté sur la présence des médias à la réunion afin d'en informer l'opinion publique. La décision de tenir cette session à huis clos vise «à faire passer illégalement le compte administratif de l'exercice 2010», ont indiqué dans des déclarations à la presse à l'issue de cette réunion, les conseillers Mustapha Rahin (indépendant) et Abdelghani Marjani (PJD). L'insistance des conseillers de l'opposition sur «l'illégalité» de cette réunion a bloqué son ouverture par le président du conseil Mohamed Sajid, ce qui a engendré «une grande contestation et un débat tumultueux» entre des membres de l'opposition et la présidence. Cette dernière a été contrainte, en fin de compte, à lever cette réunion à cause de «l'impossibilité de la tenir dans une pareille ambiance».