Les membres de la confrérie d'Istanbul, connus pour leur Tariqa Khalwatiya, ont exprimé diverses manifestations de la foi, à travers les invocations d'Alla Le somptueux musée Batha de Fès a vibré, lundi en nocturne dans le cadre du 5ème Festival de la culture soufie, aux rythmes de Samaâ et du chant soufi brillamment interprétés par une célèbre confrérie turque venant d'Istanbul. Devant un public nombreux et connaisseur, les membres de la confrérie d'Istanbul, connus pour leur Tariqa Khalwatiya, ont exprimé diverses manifestations de la foi, à travers les invocations d'Allah et les éloges du Prophète. Le Samaâ de la confrérie d'Istanbul est une expression du chant sacré, et une participation à la louange de toute la création envers son Créateur, a déclaré à la MAP le président fondateur du festival, Fawzi Skali. Il a, dans ce cadre, fait savoir que le Maroc, terre séculaire d'accueil du soufisme, assoira son positionnement pour le dialogue des cultures en prônant un Islam riche, tolérant et ouvert aux autres religions et cultures. L'objectif, a-t-il expliqué, est d'ouvrir un pont entre l'Orient et l'Occident symbolisé par le rôle de médiation qu'a toujours joué le Maroc, en particulier lors de son histoire contemporaine. «Faire connaître à l'international une image positive de l'Islam, grâce au langage universel d'ouverture et de paix que prône la voix spirituelle qui l'habite: le soufisme», a-t-il dit. «La femme selon l'Emir Abd El-Kader : une théophanie akbarienne», «Lalla Zahra Al Kouchia, une sainte à l'ombre de la Koutoubia», «Femmes et Sainteté : figures de femmes soufies en Afrique de l'Ouest» et «La vie n'est pas courte mais le temps est compté» sont parmi les thèmes choisis pour les conférences programmés dans le cadre du festival.