La 8ème édition du Festival international du rire de Casablanca aura lieu du 9 au 12 mars sous le thème «l'inter-culturalité du rire». Son directeur dévoile les objectifs et le programme de cette édition. ALM : Pourquoi en ce moment organisez-vous le Festival international du rire de Casablanca ? Lotfy Barjy : Chaque année, nous organisons le Festival du rire de Casablanca durant cette période. Cet événement est devenu une tradition et un rendez-vous annuel des amateurs du rire et des shows. Qu'est-ce qui distingue cette édition du festival ? La 8ème édition du Festival international du rire de Casablanca se distingue par l'organisation de l'opération baptisée «Rions ensemble». Cette opération sera destinée aux profits des associations caritatives ainsi qu'aux enfants malades ou en situation de précarité. Elle concernera l'association Bayti, SOS Village d'enfants, l'Heure Joyeuse, l'hôpital pédiatrique Averroès et Dar El Ajaza. Notre objectif est de d'organiser des spectacles et des shows sur place et partager des moments de bonheur avec ces enfants. Cet événement également a pour objectif de révéler des jeunes humoristes en herbe. Après une sélection d'une centaine de jeunes venus de différentes régions du Maroc, une trentaine de jeune participeront à la compétition organisée dans le cadre du festival. Cette manifestation annuelle sera une occasion de partage et d'échange entre des troupes marocaines et étrangères en provenance de diffèrent pays notamment de Belgique, d'Egypte, d'Espagne, de France, d'Italie, de Russie, de Suisse et de Tunisie. Dans ce cadre, je cite que le festival sera une occasion de rendre un vibrant hommage à des artistes comédiens connus tels Bouchaïb Bidaoui, M'Fadal Lahrizi. Quelles sont les autres activités au programme? Le programme de cette édition comprend l'organisation de plusieurs activités: théâtre, cinéma, musique et rencontre-débat. Est prévue pour l'ouverture, la représentation de la pièce «Bnat Lala Manana» de la troupe «Takoon», au complexe culturel Touria Sekkat. Figure également au programme une rétrospective d'une dizaine de spectacles, de comédies musicales, ainsi que la projection d'une série de courts-métrages marocains et francophones. À l'affiche de cette édition, des rencontres-débats sur l'inter-culturalité et le patrimoine marocain, notamment une réflexion sur «le côté humoristique de la troupe Bouchaïb El Bidaoui». Aussi, un atelier sera organisé autour du thème «Laurel et Hardy», animé par des artistes qui initieront les étudiants aux techniques cinématographiques, à l'écriture du scénario et à l'art de faire rire. Quel est le bilan de la septième édition de ce festival ? Le Festival du rire de Casablanca est devenu plus connu. Je peux dire que cette manifestation a acquis de la notoriété et de la maturité. Chaque année, on reçoit un nombre important de spectateurs qui se déplacent pour voir des shows en plein air et au théâtre de Casablanca. L'année dernière, on a accueilli prés de 13.000 spectateurs.