Le Maroc joue, ce samedi, à Sfax contre le Bénin pour une deuxième victoire en coupe d'Afrique des nations. Un résultat à même de le rapprocher d'avantage du second tour. Conscients de l'enjeu de cette rencontre, les Lions de l'Atlas sont déterminés à avoir le dernier mot. Contre le Bénin, le sélectionneur national Baddou Zaki n'a pas droit à l'erreur, après le très bon début contre le Nigeria. Samedi prochain à 17h00 GMT au stade Mhiri de Sfax, ses poulains doivent remporter les trois points, et de la plus belle manière, pour rester en tête de ce groupe D. «La victoire demeure notre objectif numéro un et nous sommes déterminés à l'atteindre», déclare d'emblée le coach des Lions de l'Atlas. Pour leur match de samedi, les Lions de l'Atlas seront au complet, à part le milieu de terrain Mourad Hdioued, blessé à la colonne vertébrale et qui serait absent pour les deux rencontres du premier tour. Quant à la blessure de Noureddine Naybet, qui ne s'est pas entraîné avec le reste de l'équipe mercredi dernier, elle ne l'empêche pas de prendre part à la rencontre de Sfax. Le défenseur du Déportivo La Corogne mènera donc ses co-équipiers sur le terrain sfaxien, comme a tenu à le préciser le coach national. Favorite sur le papier, l'équipe nationale doit s'armer de vigilance pour éviter toute surprise possible contre une équipe très motivée à l'occasion da sa première participation au plus grand rendez-vous footbalistique du continent. Les Ecureuils béninois, battus lors de leur première sortie, joueront contre les Marocains sans aucun complexe. Ils ont démontré contre les Bafana Bafana de l'Afrique du Sud qu'ils peuvent se montrer très menaçants. Ils se sont créés plusieurs occasions, ratées par manque d'expérience ou à cause de la précipitation des attaquants. Et Baddou Zaki en est conscient. «Il ne faut surtout pas tomber dans le piège d'un excès de confiance en soi. La sélection béninoise est certes une équipe qui fait ses premiers pas en Coupe d'Afrique des Nations, mais elle demeure un adversaire comme les autres qui peut créer des occasions et marquer des buts», explique l'ancien keeper international, pour qui le match qui opposé les Marocains aux Nigérians n'est plus qu'un souvenir. «La victoire contre le Nigeria est une arme à double tranchant. Elle nous a permis de glaner trois points très précieux pour le reste de la compétition. Notre capital confiance s'en est renforcé. Cependant, les joueurs ne doivent pas se relâcher. Ils doivent rester concentrés et aborder chaque rencontre comme si notre avenir dans cette compétition en dépendait». Le choc de cette deuxième journée de ce groupe de la mort opposera à Monastir (13 GMT) les sélections nigériane et sud-africaine La première n'a d'autre choix que de vaincre pour pouvoir rester dans la course de qualification au second tour. Déçus par le résultat de mardi dernier, les co-équipiers d'Okocha se montreront samedi encore plus intraitables. Pour les Nigérians aussi, la première rencontre est à oublier pour pouvoir avancer dans la compétition. Désormais, ils fouleront les terrains tunisiens en ayan,t en tête une seule chose : la victoire. Il y va de leur réputation sur la scène footbalistique continentale. Les Bafana Bafana visent le même objectif. Forts de leur victoire contre le Bénin et motivés par la défaite des Supers Eagles, ils s'engageront à fond pour venir à bout d'un géant africain, malmené lors de la sa première sortie à la CAN. Mais quel que soit le résultat du match Nigeria-Afrique du Sud, les Marocains devront s'assurer d'une belle victoire samedi prochain, comme celle qu'ils ont signé quatre jours auparavant. «Nous allons décrocher notre billet de qualification sur le terrain, par notre propre effort. Nous ne pouvons nous permettre de conditionner notre passage aux quarts de finale par les résultats des deux équipes», conclut l'entraîneur des Lions de l'Atlas. • DNES en Tunisie Fadoua Ghannam