L'affaire WikiLeaks a pris une dimension nationale avec l'implication d'OVH. Le service d'hébergement abrite une partie des contenus du site «diplomatiquement non correct». A tel point qu'Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Energie et de l'Economie numérique, a demandé au Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET, organe consultatif) des «actions qui peuvent être entreprises afin que ce site Internet ne soit plus hébergé en France.» Un juge en référé sera appelé à se prononcer sur la légalité ou non de WikiLeaks sur le territoire français. «Ce n'est pas au monde politique ni à OVH de décider de la fermeture d'un site mais à la justice. C'est comme ça que doit marcher dans un pays de droit», argue le patron d'OVH.