Les réformes structurelles du secteur public ont contribué à consolider l'importante croissance économique. Le Maroc a réalisé d'importants progrès en matière d'amélioration des services publics, a indiqué mardi le think-tank britannique, Oxford Business Group (OBG basé à Londres). Les efforts du Maroc, en particulier ceux visant à améliorer les services financiers et la répartition du budget, ont été soulignés dans deux rapports publiés cet été et évaluant la gestion des finances publiques du Royaume, indique OBG, un groupe basé à Londres et qui publie des analyses périodiques sur les principaux pays émergents dans le monde. OBG cite, dans ce contexte, le « Public Financial Management Reform in the Middle East and North Africa» (La réforme de la gestion des finances publiques au Moyen-Orient et Afrique du Nord) de la Banque mondiale et le rapport d'évaluation de la quatrième phase du Programme d'appui à la réforme de l'administration publique (PARAP) de la Banque africaine de développement (BAD), publiés respectivement en juin et mai derniers. OBG note, en se fondant sur le rapport de la Banque mondiale, que de façon globale, les réformes structurelles du secteur public ont contribué à consolider l'importante croissance économique que le Maroc a enregistrée durant les dix dernières années. En matière de gestion financière et budgétaire, le Maroc figure parmi les pays qui obtiennent les meilleurs résultats au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, indique la source, ajoutant qu'à l'instar de plusieurs pays, «la crise financière a entraîné l'adoption par le gouvernement de mesures extraordinaires». Depuis 2003, quand l'évaluation de la responsabilité financière dans les pays couverts par la Banque mondiale a établi que les risques fiduciaires liés à la gestion financière du Maroc étaient faibles, le Royaume ne cesse d'améliorer la gestion des recettes et minimiser les dépenses liées aux salaires des fonctionnaires, rappelle le groupe. Ces améliorations ont eu lieu, précise la source, en dépit de la hausse des cours des prix alimentaires et pétroliers sur les marchés internationaux. Ainsi, les objectifs fiscaux fixés par le Maroc pour l'année 2009 ont été atteints, observe OBG.