Le corps d'un homme de 33 ans a été découvert, mercredi, à son domicile, aux Chartrons, à Bordeaux. Son ex-compagne est en garde à vue. Mercredi, en début d'après-midi, une jeune femme se présente à l'accueil de l'hôtel de police de Mériadeck et déclare qu'elle vient juste d'avoir une conversation téléphonique avec sa mère qui lui a raconté avoir tué son ex-compagnon. Avant de raccrocher, elle aurait précisé qu'elle allait vraisemblablement mettre fin à ses jours. Les policiers de la brigade criminelle de la Sûreté, immédiatement alertés, se rendent tout d'abord au domicile de l'ex-compagnon. À leur arrivée, devant l'immeuble situé au numéro 50 de la rue Saint-Joseph, ils sonnent mais personne ne répond. Ils décident donc de pénétrer à l'intérieur de l'appartement, au premier étage, et là, passé un petit salon, ils découvrent le corps sans vie d'un homme, allongé dans sa chambre. Selon les premières constatations de la police, le corps ne porte pas de trace de projectile ni même de coup porté au moyen d'un objet contondant. Seules des rougeurs sont semble-t-il visibles au niveau du cou, ce qui pourrait laisser supposer que la victime, Cédric Figeac, 33 ans, a été étranglé par son ex-compagne, âgée de 50 ans, dont l'identité n'a pas été dévoilée. Sitôt la macabre découverte, une deuxième équipe de la brigade criminelle, se dirige aussitôt vers le domicile de cette dernière, rue Naujac qui mène vers les boulevards depuis le palais Gallien. Lorsqu'ils sont sur place, ils interpellent sans difficulté l'auteur présumé du meurtre, ivre et incapable de s'exprimer. La quinquagénaire, conduite au commissariat central, n'avait pas été auditionnée en raison de son état d'imprégnation d'alcool. Sur les lieux du drame, le voisinage confie avoir entendu une violente dispute, mardi soir, aux alentours de minuit. Que s'est-il exactement passé ? Une parole ou un geste déplacé sont-ils à l'origine de l'acte irréparable ? Les enquêteurs devraient pouvoir rapidement répondre à cette question. Il semble que Cédric Figeac et son ex-compagne aient passé la soirée ensemble. L'alcool aurait abondamment coulé. Mercredi après-midi, les policiers de l'identité judiciaire ont effectué de nombreux prélèvements sur la scène de crime en présence d'un magistrat du parquet. Les enquêteurs de la criminelle ont également passé l'appartement de la rue Saint-Joseph au peigne fin pour recueillir un maximum d'indices.