Ils sont cinq jeunes hommes et elles sont quatre jeunes filles. Rencontrés dans une boîte de nuit d'Agadir, ils décident de se défouler. Malheureusement, la soirée se termine par le viol collectif des quatre jeunes filles. Nous sommes à la perle du Souss et la deuxième ville touristique après Marrakech, Agadir. Radia, Sarah, Latifa et Nadia, quatre jeunes filles ayant moins de vingt-huit ans ont choisi de s'y installer cela fait plus de deux ans afin de gagner leur vie. La gagner honnêtement dans le secteur touristique et non pas dans le domaine du plus vieux métier du monde. Cependant, les quatre jeunes amies n'hésitent pas de temps en temps, surtout les week-ends, à passer ensemble quelques bons moments dans une boîte de nuit. Elles fument des cigarettes et du narguilé, s'enivrent, rigolent, plaisantent et dansent. «Nous allons nous défouler cette nuit», dit Nadia ce deuxième samedi du mois d'avril. Sans répondre, elles partagent le même avis avec elle. Chacune d'entre elles n'as pas d'engagement. Pourquoi ne profiteraient-elles pas de bons moments pour se détendre en faisant les adieux à une semaine de stress ? Toutes les quatre se sont maquillées et ont porté leurs vêtements de soirée. Vers 22 h, elles sont sorties de chez elles pour aller à la boîte de nuit qu'elles fréquentent régulièrement. Elles y entrent. Les regards des jeunes hommes suivent leurs pas. Elles s'asseyent autour d'une table et demandent des verres de whisky. Tout d'un coup, leurs regards croisent ceux de cinq jeunes hommes qui sont assis à une autre table. «Nous vous invitons à nous rejoindre à notre table», leur dit l'un des cinq jeunes hommes. Les quatre jeunes filles n'ont pas refusé l'invitation. Au moins, elles vont épargner les frais des boissons alcoolisées. Et sans aucun doute, elles vont être invitées à dîner. Ils s'enivrent, dansent, rigolent toute la nuit jusqu'à l'aube. «Je propose que nous continuons la soirée chez moi», leur dit l'un des jeunes hommes. Les jeunes filles s'abstiennent. Elles veulent rentrer chez elles. De coutume, elles n'accompagnent pas les hommes qu'elles rencontrent dans une boîte de nuit. Elles se contentent de passer ensemble un bon moment. Sans aller plus loin. «Nous ne passons jamais la nuit hors de chez nous. Nous allons prendre maintenant deux petits taxis pour rentrer chez nous», répond l'une des jeunes filles. Samir leur propose de les conduire jusqu'à chez elles. Elles ont accepté la proposition. Pourquoi acceptent-elles d'être neuf personnes à bord de la même voiture ? Pas de réponse. Samir les a invitées à monter dans sa Kongo bleu. Le chauffeur ne prend pas le bon chemin, mais vire à destination de la région d'Ouled Taïma, située entre Agadir et Taroudant. Les jeunes filles sanglotent, les supplient, leur demandent de les conduire chez elles sans les toucher. Mais en vain. La voiture s'arrête devant une grotte située dans une forêt. Les cinq jeunes hommes obligent les filles à y entrer. Menacées avec des couteaux, elles se dénudent l'une après l'autre. Parce que les cinq jeunes hommes ont décidé que chacun d'eux violera les quatre jeunes filles. C'est Radia qui se dénude la première. Âgée de vingt-quatre ans, elle est encore vierge. Samir la conduit à l'intérieur de la grotte. Il l'oblige d'écarter ses deux cuisses, de le laisser faire jusqu'au bout. Elle lui demande de lui épargner sa virginité. En vain. Les gouttes de sang coulent entre ses cuisses. Elle gémit. Pas la moindre pitié. Samir continue son viol, il la sodomise violemment. Elle demande secours. Pire encore, lorsque Samir a terminé, Tarek la rejoint. Celui-ci abuse d'elle de devant et de derrière avant de l'obliger à avaler son sperme. Puis le troisième, le quatrième et le cinquième. Toutes les quatre y passent. Une scène barbare qui se termine trois heures plus tard. Les cinq jeunes hommes conduisent ensuite les jeunes filles jusqu'à la station des grands taxis, leur donnent trente dirhams à chacune d'elle et les abandonnent. Une plainte a été déposée par les jeunes filles. La police a arrêté deux des cinq mis en cause. Les trois autres sont toujours en fuite.