Lors d'un forum des parlementaires arabes et africains, les participants ont indiqué que le risqué de décès liés à l'accouchement est de 1 sur 75 en Afrique subsaharienne. Le risques de décès des femmes en raison des complications de l'accouchement et de la maternité sont cent fois plus élevés en Afrique subsaharienne que dans les pays développés, a-t-on annoncé lors d'un forum des parlementaires arabes et africains réunis ce week-end à Dakar. Le risque pour une femme de décéder des complications de santé liées à la maternité est de 1 sur 75 en Afrique subsaharienne, soit une prévalence 100 fois supérieure à celle d'une femme dans un pays développé où ce ratio est de un sur 7.500, a expliqué Khira Ben Fadhel, présidente du Forum des parlementaires africains et arabes sur la population et le développement (FAAPPD). La situation pour les nouveaux-nés est aussi proportionnelle à ce taux élevé en Afrique avec des taux de mortalité des plus élevés au monde. Citant des statistiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Mme Fadhel a souligné qu'en Afrique subsaharienne, 4,8 millions d'enfants perdent la vie chaque année suite à des complications de la grossesse et de l'accouchement. Près de 200 parlementaires arabes et africains se sont retrouvés, la semaine dernière à Dakar, pour prendre part à la troisième conférence générale du Forum des parlementaires africains et arabes pour la population et le développement (FPAAPD). L'adoption du plan d'activité triennal du Forum (2010-2012), et l'élection des membres de son comité exécutif, ont été à l'ordre du jour de cette troisième conférence.