Le conseil d'administration de l'ANPME a dressé le bilan et le plan d'action 2010 de ses programmes Imtiaz et Moussanada. L'Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) a tenu son conseil d'administration, lundi 25 janvier à Rabat, sous la présidence de Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies et en présence de Latifa Chihabi, directrice générale de l'ANPME. «Les travaux de ce conseil ont porté essentiellement sur l'examen du bilan des activités de l'ANPME durant l'année 2009 et le suivi des résolutions du dernier conseil d'administration. Mais, également, sur le programme d'action 2010 relatif au déploiement des programmes d'appui aux entreprises principalement Imtiaz et Moussanada, l'arrêt des budgets d'investissement et de fonctionnement au titre de l'année 2010 et les propositions de projets de résolution», a précisé Abderrahim Aquesbi, chef du pôle communication et coopération au sein de l'ANPME. Ainsi, les deux programmes précités ont été au centre des travaux du conseil qui depuis leur lancement, le 16 novembre 2009, n'ont rendu aucun bilan de leurs réalisations. «Le lancement des programmes Imtiaz et Moussanada, le 16 novembre 2009, a apporté beaucoup de souffle au secteur vu qu'ils répondent à ses différents besoins de croissance et de renforcement de productivité. Ainsi, c'était l'occasion d'officialiser leur lancement et d'établir un système de suivi performant en présence du ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies», relève M. Aquesbi. Il est à rappeler que les programmes Imtiaz et Moussanada sont mis à la disposition des PME en vue d'un appui et d'un soutien financier visant l'amélioration de leur compétitivité. Pour le programme Imtiaz, il vise à accompagner de manière volontariste les entreprises sélectionnées sur la base d'un contrat de croissance, à travers l'octroi d'une prime à l'investissement matériel et immatériel correspondant à 20% de l'investissement total et plafonnée à 5 millions de dirhams. Les bénéficiaires apportent au minimum, en fonds propres, 20% de l'investissement total. Quant au programme Moussanada, il vise, pour sa part, à accompagner les entreprises dans leur démarche de modernisation et d'amélioration de leur productivité, à travers la mise en place de programmes fonctionnels accessibles à l'ensemble des secteurs. «Il s'agit en globalité de 500 programmes Moussanada et de 50 programmes Imtiaz par an bénéficiant d'un financement à hauteur de 125 millions de dirhams par an alloués par l'État. Ce budget peut être révisé à la hausse à n'importe quel moment selon le nombre de projets à traiter», précise M. Aquesbi. En outre, les plans d'action 2010 des deux programmes ont été mis à jour. «Pour le programme Imtiaz, le plan d'action comprend la poursuite du processus de sélection des entreprises dans le cadre de la première édition lancée en 2009, la signature des contrats de croissance avec les 50 entreprises retenues et le suivi des réalisations (ANPME-Entreprise-Banque), la préparation et signature des conventions de partenariat avec d'autres banques et la préparation et lancement de la deuxième édition. Pour ce qui est du plan d'action du programme Moussanada, ce dernier comprend la finalisation de l'offre automobile et la signature de la convention d'application avec Renault, la préparation des offres sectorielles relatives aux autres secteurs d'industrie, l'identification et l'élaboration de nouvelles offres transverses, la promotion des offres auprès des bénéficiaires via les canaux de distribution identifiés et le lancement et le suivi des actions d'accompagnement du programme», conclut M. Aquesbi.