Ryad Mezzour publie un communiqué pour mettre fin aux rumeurs    Cours des devises du lundi 06 janvier 2025    Hausse du prix du gaz butane : la dure explication du gouvernement    Vignette 2025 : Un délai de 60 jours pour les nouveaux véhicules    Revue de presse de ce lundi 6 janvier 2025    Casablanca-Shanghai : China Eastern Airlines lance une liaison dès le 19 janvier    Marché obligataire : le Trésor réalise sa plus importante levée depuis février 2024    Nucléaire : Khadija Bendam, nommée vice-présidente de l'INSC    La Bourse de Casablanca démarre en hausse    USA: New York lance le péage urbain    Arabie saoudite : 19.541 violations des règlementations de séjour et de travail en une semaine    La Kings League est-elle l'avenir du football? [Video]    Les supporters du MAS expriment leur colère après l'interdiction d'accès au stade Khémisset    Botola J17: Récapitulation en attendant la MAJ    Botola J12: 2e victoire de l'OCK ! L'OD rejoint le RBM et l'USYM    Amateurs. Division nationale / J13: L'ASS vers l'abîme, l'US Bejjaâd vers le sommet !    Fenerbahçe : Auteur d'un nouveau doublé, Youssef En-Nesyri survole le championnat turc    Les Etats-Unis vont consacrer 300 millions de dollars pour lutter contre la grippe aviaire    Affaire Toufik Bouachrine : la standardiste Afaf Bernani, devenue coordinatrice d'Amnesty International, face à sa duplicité    Pitch Up – EP 2 : Zineb Ismaili, entre élégance et vintage    Le Royaume-Uni met en garde contre les voyages en Algérie, notamment près des frontières avec la Libye, la Tunisie, le Niger, le Mali et la Mauritanie    Après l'augmentation du rejet populaire... Pourquoi le régime algérien a-t-il eu recours à la "violence" et à la vengeance ?    Les prévisions du mardi 6 janvier    La Coupe des Champions de football française... Achraf Hakimi remporte le titre avec le Paris Saint-Germain face à Monaco    Tristesse et douleur lors des funérailles de l'élève-officier de l'Académie royale militaire de Meknès, victime d'un accident de la route mortel    Médiation marocaine dans la crise de Bazoum au Niger : Les efforts des services de renseignement marocains réussiront-ils ?    Allemagne : 53 millions de Deutsche Mark échangés en euros en 2024    USA: Des personnalités décorées de la « médaille présidentielle de la liberté »    Syrie : Le nouveau pouvoir interpelé pour stopper Israël    Loi sur la grève : Les syndicats montent au créneau    Sebta et Mellilia : Le business reprend... légalement et dignement    Nabil Benabdallah: «Nous avons perdu un militant hors pair»    Présidence algérienne au CS : Le Sahara marocain absent de l'agenda    L'Organisation démocratique du travail dénonce un «système de santé à deux vitesses» et alerte sur les fragilités économiques et sociales du Maroc    Un nouveau virus respiratoire suscite des inquiétudes mondiales    Des photos d'élus locaux enveloppées dans des gri-gri agitent la toile    Acte solidaire pour le développement rural    Notre honte de la rougeole    Contrôle des frontières : l'Espagne alloue 2,5 millions d'euros au Maroc sous forme de véhicules tout-terrain    De la parole poétique pour interroger le monde    Le Maroc prend part à la 15ème édition du Festival du théâtre arabe à Mascate    Japon : Décès de la doyenne de l'humanité à 116 ans    Plus de 30 morts selon les secours à la reprise des négociations sur une trêve    Diaspo #370 : En Allemagne, Hajar Tanjaoui fait le doublage de Peppa Pig en darija    MAGAZINE : Arts, l'année des gros retours    Edition. Bichr Bennani : "En soutenant le lecteur, on dynamiserait toute la chaîne du livre !"    Edition. Layla Chaouni: "Le Fennec a pris une approche différente en vendant directement en ligne"    Espagne : record de fréquentation pour les sites du patrimoine national en 2024    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



France : Vincent Peillon en croisade contre la télé publique
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 26 - 01 - 2010

En mettant la télévision publique dans sa ligne de mire, Vincent Peillon naviguait à contre-courant de deux faits politiques caractéristiques de ce monde.
D'un premier coup d'œil, l'affaire ne devrait pas survivre longtemps. Il s'agissait au plus d'un coup de sang passager d'un dirigeant politique, Vincent Peillon, contre les choix éditoriaux d'une chaîne de télévision publique, France 2. L'actualité ne devait retenir de ce clash qu'une volonté soudaine de marquer les esprits. Puis comme de nombreuses mauvaises humeurs, elle tombera dans l'oubli, écrasée par d'autres. Sauf que celle-là, particulièrement, semble avoir la vie dure au point de se transformer en grand débat politique entre les rapports du pouvoir et de la télévision. Avec une frénésie de réflexion et d'analyse diablement régénérée. L'homme qui avait enclenché ce maelstrom sur la télévision publique est une des valeurs les plus prometteuses de la galaxie socialiste. Longtemps compagnon de route de Ségolène Royal, grande icône socialiste à l'ombre de laquelle il avait fait ses dents et ses classes, Vincent Peillon avait fait acte d'indépendance en divorçant bruyamment avec la présidente du conseil régional du Poitou-Charentes. Objet de la mésentente : Qui incarnera le courant «Espoir à gauche» au sein du PS ? Depuis cette grande polémique qui avait fait jaser de plaisir à gauche comme à droite, Vincent Peillon semblait condamné à une sorte d'anonymat. Sur quelle thématique allait-il rebondir pour enrichir sa toute nouvelle popularité que lui avait fournie son bras de fer avec Ségolène Royal? Après avoir directement visé le débat sur l'identité nationale, voilà que son tir ricoche sur la télévision publique et ses liens supposés «serviles» avec le président et le gouvernement. Depuis son rendez-vous volontairement raté avec Arlette Chabot, Eric Besson et Marine Le Pen dans l'émission «A vous de juger», Vincent Peillon semble avoir trouvé son cheval de bataille : la télé publique et sa soumission aveugle à l'agenda politique du gouvernement. La violence de l'attaque est si persistante qu'elle a provoqué deux réactions originales assez significatives de la mauvaise humeur ambiante. La première est celle du porte-parole du PS Benoit Hamon qui rappelle à son collègue Peillon non sans un zeste de dépit: «Nous ne sommes pas dans l'opposition à France 2, nous sommes dans l'opposition à l'UMP et au pouvoir». La seconde est celle du ministre de la Culture et de la Communication pour qui Vincent Peillon «sort du jeu politique» pour rentrer dans «le marketing politique». En mettant la télévision publique dans sa ligne de mire, Vincent Peillon naviguait à contre-courant de deux faits politiques caractéristiques de ce monde. Le premier est que la direction de France Télévision était déjà mise sur la sellette par la présidence de la République. Pour mémoire, à rappeler les différents formes d'incompatibilités d'humeur entre Nicolas Sarkozy et Patrick de Carolis, le patron de France Télévision, nommé à ce poste par l'ancien président de la République, Jacques Chirac. A rappeler aussi le mémorable savon new-yorkais passé par Nicolas Sarkozy à Arlette Chabot. Le second fait vient de la manière avec laquelle Nicolas Sarkozy utilise la télé privée et qui dans sa docilité, transforme la télé publique en havre d'indépendance et d'impertinence.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.