Pour généraliser l'usage des TICE comme outil de développement humain et de valorisation des compétences, l'Université Mohammed Ier a organisé les 1ères journées internationales des TICE d'Oujda. La Faculté des lettres de l'Université Mohammed Ier d'Oujda a abrité les 12 et 13 octobre les premières journées internationales des technologies de l'information de la communication en éducation. Une rencontre qui s'inscrit dans le cadre d'un travail de recherche soutenu par l'Agence universitaire de la francophonie. Il est le seul projet au niveau de l'Afrique à être retenu par la commission scientifique du réseau des chercheurs en technologie de l'information et de l'éducation. Des journées qui interviennent en amont avec la signature d'un contrat-cadre concernant le Maroc numérique. Les objectifs sont ceux retenus au niveau des politiques nationales pour développer le numérique aussi bien dans les pratiques sociales que dans l'enseignement. Un travail orienté vers la recherche scientifique et l'amélioration de la qualité des enseignements à distance. «On estime que cet outil aidera les étudiants à mieux s'approprier les savoirs», a déclaré à ALM Mehdi Kaddouri, du comité d'organisation. Et de préciser : «C'est une opportunité pour rendre compte de l'état d'avancement des travaux de recherche portant sur les usages des TICE, d'échanger les expériences avec les grands centres universitaires européens et d'amorcer une nouvelle dynamique, à l'échelle de l'Université d'Oujda, visant à généraliser et maîtriser l'usage des technologies de l'information et de la communication pour en faire un vecteur du développement humain et de valorisation des compétences locales». Dans le but de tirer plus de profit de ces rencontres, les organisateurs ont fait appel à des chercheurs de renom à l'instar de Serge Agostinnelli, vice-doyen de l'Université de Marseille III qui est un grand expert des sites de formation et qui est intervenu sur «Le suivi pédagogique de crise : un dispositif à distance pour pallier la pandémie».