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Inde-Pakistan : Peur aux frontières
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 11 - 01 - 2002

L'escalade entre New Delhi et Islamabad illustre l'incapacité des deux pays à mettre en place des mesures de sécurité le long de leurs frontières pour éviter une guerre pouvant déboucher sur un conflit nucléaire.
A la frontière où Inde et Pakistan ont massé leurs troupes, les incidents sont quotidiens et, si les deux puissances nucléaires ne sont pas formellement en guerre, c'est la peur qui domine parmi la population.
L'inde accuse le Pakistan voisin d'avoir tenté d'anéantir sa classe politique dans l'attaque suicide lancée le 13 décembre contre son Parlement par des militants séparatistes cachemiris. New Delhi a également prévenu Islamabad qu'elle n'excluait aucun type de riposte. Les arrestations de certains dirigeants de groupes séparatistes et les mesures financières prises par Islamabad contre ces organisations sont jugées « insuffisantes » par le gouvernement indien. Cela alors qu'Islamabad, qui nie toute implication dans l'attentat, promet une « réponse forte» en cas d'attaque militaire indienne.
Une réponse qui laisse présager un recours rapide à l'arme nucléaire, vu l'écart qui existe entre les deux frères ennemis en termes d'armement conventionnel. Et ce n'est pas le plus grave, car l'absence de mécanismes de contrôle visant à empêcher des tirs accidentels de missiles nucléaires constitue une source de préoccupation majeure, depuis le déclenchement des hostilités entre les deux pays. La poignée de mains à Katmandou entre le Premier ministre indien Atal Behari Vajpayee et le président pakistanais Pervez Musharraf n'a pas suffi à diminuer cette crainte. Pis, la situation sur le plan nucléaire est d'autant plus instable que, plus de trois ans après les tests effectués par les deux pays, la taille exacte et la composition de l'arsenal de l'Inde et du Pakistan demeure un mystère.
De plus, New Delhi, dont le programme nucléaire reste complètement opaque, n'a pas encore mis en place une structure claire de commandement et de contrôle. Tout ce que l'on sait, c'est que la responsabilité d'appuyer sur le bouton incombe au chef du gouvernement. Mis à part cela, on ignore tout de la chaîne de commandement qui serait appelée à appliquer les ordres du gouvernement. Le rôle de l'armée, qui a toujours été tenue à l'écart du programme nucléaire indien, reste particulièrement mystérieux.
Seul pays musulman à posséder l'arme nucléaire, le Pakistan, au contraire, met en place une autorité de contrôle et de commandement nucléaire, composée de responsables scientifiques, politiques et militaires.
New Delhi affirme que l'avance prise par Islamabad dans ce domaine s'explique par le fait que l'armée a toujours contrôlé le programme nucléaire pakistanais.
Un haut responsable de la défense indienne estime que les Pakistanais « considèrent ces armes comme des armes militaires, destinées à être utilisées sur le champ de bataille ». Et d'ajouter que « l'Inde les conçoit comme des armes politiques dont l'intérêt réside dans leur capacité de dissuasion ». Une des solutions envisageables pour éviter un engrenage dévastateur serait que Washington intervienne auprès des deux belligérents pour les contraindre à mettre en place des garde-fous. Un vœu pieux quand on connaît la rancœur qu'entretiennent les deux frères ennemis depuis 1947, date de la partition créatrice du Pakistan.


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