P-dg de Galaxy et président de la commission label à la CGEM, Abdelmalek Kettani s'attend à ce que le marché de l'électroménager entame sa reprise dès l'arrivée du mois de Ramadan. ALM : Comment se porte le marché de l'équipement domestique et notamment de l'électroménager ? Abdelmalek Kettani : Ce secteur a connu un ralentissement en début de cette année. Nous avons remarqué une baisse qui est due à la corrélation de plusieurs facteurs. D'abord, ce premier trimestre fait suite à une période riche en événements qui a poussé les ménages marocains à s'approvisionner en produits électroménagers. L'année dernière, il y avait l'Aid El Kébir et la Coupe d'Afrique. L'Aid El Kébir est un moment de l'année où les ménages marocains pensent à changer ou acquérir un nouveau frigidaire en plus du petit électroménager. Pour la Coupe d'Afrique, et comme tous les rendez-vous sportifs, il y a une affluence pour l'acquisition de télévisions dotées de nouvelles technologies. Les crédits réservés à l'équipement domestique ont chuté de 20,3%. Cette baisse est-elle due au tassement que connaît l'immobilier ? Il n'y a pas d'impact de l'immobilier sur l'équipement domestique. Au premier trimestre, les crédits immobiliers étaient en hausse. Cela prouve que les Marocains continuent à acheter des maisons. Il faut noter aussi que le secteur de l'électroménager est un marché où domine l'informel. Ceci dit, je pense que les consommateurs marocains ont été touchés par l'effet psychologique de la crise économique mondiale. Aujourd'hui, on sait qu'il n'y a pas d'impact sérieux sur le Maroc et que seuls quelques secteurs ont pâti de l'effet négatif de cette crise, comme le textile. À votre avis, à quand une reprise de ce marché ? D'ores et déjà, nous remarquons que le marché entame sa reprise. D'ailleurs, le mois de Ramadan est prévu en août et prochain, et deux mois après, il y aura l'Aid El Kébir. Deux moments phares de l'année où les professionnels de l'électroménager arrivent à vendre le plus d'unités. Je pense qu'à la fin 2009, nous allons arriver à l'équilibre, même si le secteur a démarré l'année en baisse.