Dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l'enfant, les travaux du premier forum national ont été ouverts lundi 25 mai, à Kénitra. Celui-ci jette les bases pour la création d'un espace de dialogue et de débat entre les acteurs concernés. L'ouverture des travaux du 1er Forum national sur «Les politiques sociales et les droits de l'enfant», lundi 25 mai, à Kénitra, co-organisé par le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité et l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE) sous la présidence de SAR la Princesse Lalla Meryem, s'inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée nationale de l'enfant. Le Premier ministre, Abbas El Fassi, a souligné, que le gouvernement place la question de l'enfance au centre de ses préoccupations à travers la valorisation de l'élément humain et la promotion des conditions des catégories sociales précaires et démunies. Ce premier Forum national de l'enfant jette les bases pour la création d'un espace de dialogue et de débat entre les acteurs concernés par la mise en œuvre des politiques publiques relatives à l'enfant, a indiqué Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la solidarité. M. El Fassi a affirmé que le gouvernement opte, ainsi, pour un nouveau processus pour la consécration des droits économiques, sociaux et culturels qui cible essentiellement les catégories durement frappées par la pauvreté, la précarité et l'analphabétisme, à leur tête l'enfance. Aussi, après avoir passé en revue les mesures entreprises par son département dans le cadre du plan d'action national pour l'enfant (PANE), Mme Skalli a, pour sa part, rappelé que son département œuvre dans le cadre de son plan stratégique 2008-2012 à adopter un ensemble de mesures au profit de l'enfance. Notamment, la mise au point d'un projet de loi portant interdiction d'employer les petites domestiques et le renforcement des unités de protection des enfants et de services de proximité. Elle a également indiqué que cette édition examinera des questions ayant trait à la protection des enfants en situation difficile à travers l'analyse des interventions et des programmes de divers acteurs concernés par le sujet aux niveaux national et local. Au cours de cette rencontre, le Premier ministre a précisé que ce choix, qui fait des droits de l'enfant une responsabilité collective et commune, concerne les différents partenaires et intervenants, ajoutant qu'il s'inscrit également dans le cadre du processus d'édification démocratique et de consécration des droits de l'Homme, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI. La célébration de cette Journée «témoigne de l'intérêt permanent qu'accorde le Maroc au développement de l'élément humain en général et de l'enfant en particulier», a relevé M. El Fassi. Selon lui, cette politique cadre parfaitement avec l'orientation internationale selon laquelle le développement durable et la réalisation de la croissance à long terme passent inéluctablement par la promotion de la situation de l'enfant. Dans ce sens, M. El Fassi a fait savoir que le Maroc s'est engagé dans un processus continu de réformes législatives, sociales, économiques et politiques visant le renforcement du projet sociétal moderniste et démocratique, initié par le Souverain. Évoquant les mesures et dispositions prises par le Royaume au profit de l'enfant, dont en premier lieu l'adoption en 2006 du plan d'action national décennal pour l'enfance (2006-2015), sous le signe «Un Maroc digne de ses enfants», M. El Fassi a estimé que ce plan constitue un cadre référentiel pour les politiques publiques en matière de promotion des droits de l'enfant. «Ce plan, a-t-il expliqué, définit une série d'orientations, d'objectifs et de dispositions de nature à garantir les droits de l'enfant, notamment contre l'exploitation et à la violence».